San Pedro - Quatre-vingt-trois personnes souffrant de la cataracte ont été opérées gratuitement par des chirurgiens ophtalmologues ivoiriens de lundi à vendredi au Centre hospitalier régional (CHR) de San Pedro, dans le cadre de la célébration officielle de la Journée mondiale de la vue dont le clou a eu lieu samedi.
Selon le Programme national de la santé oculaire et de la lutte contre l’onchocercose, organisateur de ces séances de consultations et d’opérations gratuites, sur 929 personnes auscultées durant les cinq jours, 83 souffrant de la cataracte ont été opérées avec succès par les médecins spécialistes qu’il a fait venir.
Le représentant du préfet de région, Kouassi N’Dri Justin, a félicité les praticiens et remercié les partenaires du ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida qui, par leurs efforts conjugués, ont redonné une nouvelle vue et une seconde vie à des personnes qui avaient perdu la vue ou étaient en train de la perdre sans pouvoir se faire opérer, faute de moyens financiers.
«Je remercie le ministère de la Santé et ses partenaires grâce à qui j’ai retrouvé une bonne vue en déboursant seulement 175 FCFA pour le prix de mon carnet de consultation, alors qu’il m’aurait fallu normalement débourser au moins 200 000 FCFA pour une telle opération », a déclaré l’un des patients opérés, Gnahoué Hié, arrivé de Grand Béréby.
La prévalence de la cataracte en Côte d’Ivoire est estimée à 0,8%, soit 160 000 cas de cécité causés par cataracte en attente de chirurgie. Selon M. Kouassi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un taux de chirurgie de la cataracte de 2000 par million d’habitants pour espérer avoir un impact sur la cité due à la cataracte, alors que la Côte d’Ivoire n’en est qu’à un taux de 170 par million d’habitants.
La cataracte est la première cause de cécité dans le monde, avec 20 millions de personnes aveugles et quatre fois plus de malvoyants, dont 80% vivent dans les pays en développement. « C’est un fardeau socioéconomique considérable pour ces régions alors que cette déficience visuelle est curable par une intervention chirurgicale efficace », a souligné le représentant du préfet.
(AIP)
jmk/cmas
Selon le Programme national de la santé oculaire et de la lutte contre l’onchocercose, organisateur de ces séances de consultations et d’opérations gratuites, sur 929 personnes auscultées durant les cinq jours, 83 souffrant de la cataracte ont été opérées avec succès par les médecins spécialistes qu’il a fait venir.
Le représentant du préfet de région, Kouassi N’Dri Justin, a félicité les praticiens et remercié les partenaires du ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida qui, par leurs efforts conjugués, ont redonné une nouvelle vue et une seconde vie à des personnes qui avaient perdu la vue ou étaient en train de la perdre sans pouvoir se faire opérer, faute de moyens financiers.
«Je remercie le ministère de la Santé et ses partenaires grâce à qui j’ai retrouvé une bonne vue en déboursant seulement 175 FCFA pour le prix de mon carnet de consultation, alors qu’il m’aurait fallu normalement débourser au moins 200 000 FCFA pour une telle opération », a déclaré l’un des patients opérés, Gnahoué Hié, arrivé de Grand Béréby.
La prévalence de la cataracte en Côte d’Ivoire est estimée à 0,8%, soit 160 000 cas de cécité causés par cataracte en attente de chirurgie. Selon M. Kouassi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un taux de chirurgie de la cataracte de 2000 par million d’habitants pour espérer avoir un impact sur la cité due à la cataracte, alors que la Côte d’Ivoire n’en est qu’à un taux de 170 par million d’habitants.
La cataracte est la première cause de cécité dans le monde, avec 20 millions de personnes aveugles et quatre fois plus de malvoyants, dont 80% vivent dans les pays en développement. « C’est un fardeau socioéconomique considérable pour ces régions alors que cette déficience visuelle est curable par une intervention chirurgicale efficace », a souligné le représentant du préfet.
(AIP)
jmk/cmas
