Man – Le rapport d’évaluation finale de la mise en œuvre du programme Reconstruire les nations par et avec les femmes et les filles (RNFF) en Côte d’Ivoire communiqué par l’ONG International Rescue Committe (IRC) lors d’un atelier de clôture organisé mardi à Man note des avancées vers l’atteinte des objectifs du programme relevant cependant, des défis persistants à relever.
Après huit ans d’exécution du programme, le directeur pays de IRC, Louis Falcy et ses collaborateurs terrain ont, les uns après les autres, déclaré que le changement est possibles, au regard des résultats constatés après évaluation.
Pour la prévention de violences basées sur le genre (VBG), la mobilisation communautaire et l’engagement des hommes a été obtenue par la mise en place de comités VBG qui ont sensibilisé sur la problématique des VBG. Concernant l’autonomisation socio-économique des femmes, des Associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC) ont été installées et 1 680 couples ont participé aux groupes de discussion sur le genre. Au total 7 274 cas de VBG ont été pris en charge grâce à l’appui de l’IRC à 21 centres sociaux et aux 57 groupements VBG.
L’axe plaidoyer du programme a permis d’installer 17 groupes d’éveil et d’alerte. Pour ce qui est de l’accès à la justice, le rapport indique que 26 actions/décisions favorables à la sécurité des femmes et filles au niveau communautaire ont été prises par les leaders communautaires.
Toutefois, des défis persistent qui demandent une synergie d’action des autorités politiques, administratives, religieuses et des leaders communautaires. Il s’agit du faible accès des victimes à la justice, de l’engagement encore limité des leaders communautaires et religieux, des mécanismes communautaires de soutien sécuritaires et financiers non encore performants et de l’accès à une prise en charge médicale limité. Il y a aussi la faiblesse du taux de couverture géographique du programme. L’appropriation pour une pérennisation reste limitée. L’appropriation étatique ne se traduit pas par des mesures pratiques, relève le rapport.
gem/akn/cmas
Après huit ans d’exécution du programme, le directeur pays de IRC, Louis Falcy et ses collaborateurs terrain ont, les uns après les autres, déclaré que le changement est possibles, au regard des résultats constatés après évaluation.
Pour la prévention de violences basées sur le genre (VBG), la mobilisation communautaire et l’engagement des hommes a été obtenue par la mise en place de comités VBG qui ont sensibilisé sur la problématique des VBG. Concernant l’autonomisation socio-économique des femmes, des Associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC) ont été installées et 1 680 couples ont participé aux groupes de discussion sur le genre. Au total 7 274 cas de VBG ont été pris en charge grâce à l’appui de l’IRC à 21 centres sociaux et aux 57 groupements VBG.
L’axe plaidoyer du programme a permis d’installer 17 groupes d’éveil et d’alerte. Pour ce qui est de l’accès à la justice, le rapport indique que 26 actions/décisions favorables à la sécurité des femmes et filles au niveau communautaire ont été prises par les leaders communautaires.
Toutefois, des défis persistent qui demandent une synergie d’action des autorités politiques, administratives, religieuses et des leaders communautaires. Il s’agit du faible accès des victimes à la justice, de l’engagement encore limité des leaders communautaires et religieux, des mécanismes communautaires de soutien sécuritaires et financiers non encore performants et de l’accès à une prise en charge médicale limité. Il y a aussi la faiblesse du taux de couverture géographique du programme. L’appropriation pour une pérennisation reste limitée. L’appropriation étatique ne se traduit pas par des mesures pratiques, relève le rapport.
gem/akn/cmas
