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Économie Publié le samedi 28 novembre 2015 |

La BAD alloue 178 millions $ pour relier le Mali au port ivoirien de San Pedro

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, dans un communiqué publié le 27 novembre, que son conseil d’administration a approuvé des prêts et des dons d’un montant global de 543 millions de dollars destinés à financer des programmes majeurs d’appui aux transports et de facilitation des transports en Tanzanie, en Côte d’Ivoire et au Mali.

Des prêts et des dons d’un montant cumulé de 178,61 millions de dollars serviront à la réalisation du Projet d’aménagement routier et de facilitation du transport Mali-Côte d’Ivoire. Le financement approuvé pour ce projet comprend des dons et prêts du Fonds africain de développement et de la Facilité d’appui à la transition représentant 70,77 millions de dollars en faveur du Mali, et des prêts totalisant 107,84 millions de dollars en faveur de la Côte d’Ivoire. Le projet multinational d’aménagement routier et de facilitation du transport Mali-Côte d’Ivoire prévoit l’amélioration de tronçons routiers du corridor Bamako-San Pedro. Il reliera les deux pays via le port de San Pedro, qui deviendra un véritable port de transit pour le Mali, le Burkina Faso et le nord de la Guinée voisine. Les résultats attendus du projet sont notamment sont un niveau de service amélioré sur le corridor, une augmentation de la circulation et des échanges commerciaux entre le Mali et la Côte d’Ivoire, la réduction des coûts de logistique et de transport ainsi que l’amélioration des conditions de vie des populations locales.

La Tanzanie recevra également un prêt concessionnel du Fonds africain de développement (FAD) de 75,43 millions de dollars et un prêt de la BAD de 270,95 millions de dollars, en vue de financer son Programme d’appui au secteur des transports, incluant des interventions dans les sous-secteurs des transports routiers, ferroviaires et aériens du pays. Ce programme comprend la réhabilitation et l’amélioration de près de 500 kilomètres de routes en Tanzanie continentale, et sur l’île de Zanzibar, mais aussi le renforcement des capacités et la construction d’infrastructures sociales, ainsi que la réalisation d’études dans les sous-secteurs des transports ferroviaires et aériens.
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