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Société Publié le mardi 1 décembre 2015 | La Tribune Ivoirienne

Menaces sur le climat: 200 000 ha de forêt disparaissent par an en Côte d’Ivoire

© La Tribune Ivoirienne Par DR
La forêt
La disparition du couvert forestier ivoirien, l’érosion côtière, la canicule, les feux de brousse, les gaz d’échappement sont des sujets inquiétants tant pour la Côte d’Ivoire que le reste du monde. Une solution collective à l’échelle mondiale visant à réduire d’au moins 3%, dans les prochaines années, le taux d’émission de gaz à effet de serre qui menace l’environnement.

Les travaux de la 21ème conférence de Paris sur le climat ont débuté hier en France. Et plusieurs pays de différents continents y prennent part. En Côte d’Ivoire, les états généraux de la forêt, de la faune et des ressources en eau, tenus récemment à Dabou, ont passé au peigne fin les maux qui minent la forêt ivoirienne. Il est bien évident que les forêts apportent des services environnementaux et économiques importants, mais face à la déforestation, les feux de brousses et les émissions de Co2 qui portent préjudices au cadre de vie, le monde entend lancer un assaut collectif pour juguler le fléau. En Octobre dernier, lors d’un séminaire organisé à Grand-Bassam par la Fondation internationale pour la protection de l’environnement (Fipe), le Colonel Soro Moussa des eaux et forêts, a révélé qu’avec le programme de réhabilitation des forêts qui a débuté en 1926, les efforts de la Société de développement des forêts en Côte d’Ivoire (Sodefor) a réalisé à ce jour, seulement 300 000 ha de reboisement contre 200 000 ha de forêt qui disparaissent par an. La diminution du couvert forestier et la réduction de la ressource qui en découle, a plusieurs conséquences qui affectent gravement le climat.

Ces états généraux de la forêt, de la Faune et des ressources en eau dans la région des grands ponts, ont permis l’adoption de résolutions, dont la recommandation d’un cadre institutionnel, réglementaire et de bonne gouvernance sur la gestion des forêts ivoiriennes. A en croire le ministre des Eaux et forêts, Mathieu Babaud Darret, la fin de ces états généraux fera place dans les semaines avenir à l’élaboration d’un plan de développement stratégique (PDS) et une table ronde avec les bailleurs de fonds. Ce plan vise principalement à mettre en place un mécanisme de financement pérenne pour sauver l’ensemble du secteur forêt, faune et eau en Côte d’Ivoire et contribuer de manière plus efficace aux problèmes du changement climatique qui préoccupe aussi la Côte d’Ivoire. Une délégation ivoirienne prend part à la 21ème Conférence de Paris sur le climat (Cop 21), dont la cérémonie d’ouverture officielle a lieu aujourd’hui.

Olivier IRIE
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