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Sport Publié le mardi 1 décembre 2015 | Le Nouveau Réveil

Ligue 1: La Fif souffle le chaud et le froid

© Le Nouveau Réveil Par Atapointe
Relation FIF-Ministère des Sports : Sory Diabaté, vice Pdt de la FIF fait des précisions
Jeudi 23 Octobre 2013. Abidjan. Treichville. Sory Diabaté et le comitté exécutif de la Fédération Ivoirienne de Football ont animé une conference de presse relative à la gestion des compétitions sportives et aux relations avec son ministère de tutel
Le président de la ligue professionnelle s’est montré très ferme lors de son intervention samedi dernier au stade Robert Champroux. « Nous ne cèderons pas au chantage. Nous allons appliquer les textes qui relèguent les clubs contestataires en deuxième division ». En prenant une telle position, le président Sory Diabaté a certainement sous-estimé la détermination des présidents de clubs à jouer la carte à fond. Le patron de la ligue professionnelle a dû prendre conscience des conséquences négatives de voir 6 clubs et non des moindres boycotter la Ligue 1. Sans se voiler la face, ce serait une grande première dans l’histoire du football ivoirien et cela ternirait l’image du football ivoirien avec son statut de champion d’Afrique. Conscient de ce risque, en brandissant le bâton devant ces clubs contestataires, le numéro 2 de la Fif négocie de la manière la plus discrète et sans bruit. Au lieu de répondre au courrier de la Conférence des présidents l’invitant à une discussion pour aplanir le différend, le président Sory Diabaté ferait de la séduction en envoyant des sms aux présidents pour leur tenir informer de la mise à leur disposition de la somme de 2,5 millions de Fcfa comme montant additionnel au droit de télé. Pourquoi le patron de Ligue professionnelle qui parlait de chantage utilise ce procédé pour résoudre le conflit ? Il croit, en agissant ainsi que, pour les présidents contestataires, il suffit de leur tendre l’argent à chaque fois qu’ils évoquent des préoccupations pour les calmer. Or en réalité, entre la Fif et ces présidents de clubs, il y a une véritable crise de confiance. A Regarder la qualité des présidents qui contestent aujourd’hui, force est de constater que ce sont des dirigeants qui ont le plus investi dans le football, ceux qu’on peut appeler des mécènes. Et ce qui les indigne, c’est justement cette façon de les infantiliser en les prenant pour des affamés. Sinon pourquoi au lieu de créer le cadre d’une rencontre, le plus proche collaborateur de Sidy Diallo utilise t-il cette voie qui, si elle est confirmée, n’honore pas et la Fif et ses dirigeants. La crise entre les présidents de clubs et la Fif est profonde. Dès lors, elle nécessite que les uns et les autres se parlent franchement sans faux fuyant car fort heureusement il existe de dirigeants de clubs dignes de ce nom et qui ont une vision pour le football ivoirien.

DE BOUAFFO
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