Parvenu au prix de plusieurs réformes à s’imposer comme l’une des plus importantes de Côte d’Ivoire, la filière coton anacarde respire beaucoup mieux depuis bientôt deux ans. Dans un entretien accordé à Abidjan.net, le Directeur général du Conseil coton-Anacarde revient sur les actions entreprises pour parvenir à ces résultats et lève un coin de voile sur les prochains défis pour la filière.
La réforme entreprise dans la filière a abouti au rehaussement du coût d’achat des produits. Toute chose qui a eu pour conséquence de ramener vers les plantations les producteurs qui avaient commencé à les abandonner. Il a fallu pour arriver à la première place au niveau de la production de la noix de cajou, de renforcer l’encadrement des producteurs, accélérer le niveau de production, mettre l’accent sur les transformations. Pour ce qui est de l’équipement pour booster la transformation, il est prévu le transfert des équipements de transformation entre une Université en Asie l’Institut national polytechnique Houphouët Boigny.
En collaboration avec le ministère des mines et de l’Industrie, le Conseil envisage renforcer les capacités des transformateurs locaux. A cet effet un projet de transformation de l’anacarde est prévu pour démarrer l’année prochaine.
En ce qui concerne le coton, il y a beaucoup plus d’efforts à fournir même si des acquis ont été obtenus depuis deux ans. L’on enregistre une baisse de rendement et 80% de la production n’est pas de bonne qualité. L’objectif au niveau de la production pour l’année prochaine est de 500000 tonnes, tout en indiquant que la production actuelle est estimée à 450000 tonnes. Selon le président Sanogo Malamine l’objectif à terme est de passer de la troisième place au niveau africain à la première dans un futur proche.
La réforme entrevoit le zoning, qui consiste à « endiguer des espaces à chaque égreneur pour le rassurer, le responsabiliser et lui donner l’encadrement nécessaire en vue d’avoir un bon rendement. Aussi améliorer le cadre de vie et la production des agriculteurs. L’objectif in fine de la reforme, dira le président Sanogo Malamine c’est de permettre que le producteur soit le premier bénéficiaire de la filière. Le taux de croissance au niveau de la filière coton-anacarde se situe entre 10 et 15%. A côté du cacao, la filière coton-anacarde participe à 5% de la richesse nationale. Elle envisage dans les deux années à venir, participer pour 10% à la richesse nationale.
Elisée B
La réforme entreprise dans la filière a abouti au rehaussement du coût d’achat des produits. Toute chose qui a eu pour conséquence de ramener vers les plantations les producteurs qui avaient commencé à les abandonner. Il a fallu pour arriver à la première place au niveau de la production de la noix de cajou, de renforcer l’encadrement des producteurs, accélérer le niveau de production, mettre l’accent sur les transformations. Pour ce qui est de l’équipement pour booster la transformation, il est prévu le transfert des équipements de transformation entre une Université en Asie l’Institut national polytechnique Houphouët Boigny.
En collaboration avec le ministère des mines et de l’Industrie, le Conseil envisage renforcer les capacités des transformateurs locaux. A cet effet un projet de transformation de l’anacarde est prévu pour démarrer l’année prochaine.
En ce qui concerne le coton, il y a beaucoup plus d’efforts à fournir même si des acquis ont été obtenus depuis deux ans. L’on enregistre une baisse de rendement et 80% de la production n’est pas de bonne qualité. L’objectif au niveau de la production pour l’année prochaine est de 500000 tonnes, tout en indiquant que la production actuelle est estimée à 450000 tonnes. Selon le président Sanogo Malamine l’objectif à terme est de passer de la troisième place au niveau africain à la première dans un futur proche.
La réforme entrevoit le zoning, qui consiste à « endiguer des espaces à chaque égreneur pour le rassurer, le responsabiliser et lui donner l’encadrement nécessaire en vue d’avoir un bon rendement. Aussi améliorer le cadre de vie et la production des agriculteurs. L’objectif in fine de la reforme, dira le président Sanogo Malamine c’est de permettre que le producteur soit le premier bénéficiaire de la filière. Le taux de croissance au niveau de la filière coton-anacarde se situe entre 10 et 15%. A côté du cacao, la filière coton-anacarde participe à 5% de la richesse nationale. Elle envisage dans les deux années à venir, participer pour 10% à la richesse nationale.
Elisée B