Remi Dion, conseiller municipal à la mairie de Sangouiné, par ailleurs, Secrétaire départemental Adjoint de Man, fait le bilan des actions qu’il a menées au bénéfice de ses parents à Sangouiné et Podiagouiné au titre de l’année 2015 et exprime ses attentes. Entretien
M. Remi Dion, 2015 s’achève. Quel est l’Etat de votre bilan ?
A Sangouiné et Podiagouiné, nous avons mené plusieurs activités. Notamment, des activités socio-culturelles, des dons, des actions sociales, etc. je vous apprends que nous avons construit la maison de notre chef de village qui, avant, dormait sous un toit de fortune. Nous avons considéré que sous le régime Ouattara, un chef ne doit pas dormir dans une maison indigne de son rang. Aussi, sur fonds propres, nous avons décidé de réhabiliter les habitations de nos chefs. Et nous comptons ainsi améliorer les conditions de vie de nos parents. A Drangouiné, nous avons décidé sur fonds propres, de construire le logement du directeur de l’école primaire du village. Nous ne travaillons donc pas seulement pour un individu mais pour toute la population. Ainsi, le nouveau village de Ligballé a reçu de nous des tonnes de ciment. Nous sommes aussi en train de convoyer des tonnes de ciment à Gbanzaopleu pour la construction d’une école primaire. Il y a aussi le village de Tchinmonnopoplè où nous avons offert 50 tables-bancs pour l’école primaire. La liste n’est pas exhaustive. Toutes ces actions entrent dans le cadre de nos activités. Nous pensons qu’on ne doit pas attendre l’Etat pour soulager nos parents, tout comme on n’a pas besoin d’être un élu pour aider la population.
Que faites-vous pour la jeunesse qui est souvent laissé pour compte ?
Pour le moment, je ne dis rien de ce que j’ai pu faire pour certains jeunes. Mais, j’ai fait embaucher huit (8) jeunes en CDD dans une entreprise de la place. Nous avons aussi installé une plate-forme agricole avec une société pour que ceux qui restent au village puissent avoir des plantations de cacao Mercedès qui sont exploitables au bout de trois (3) ans.
Vous vous démenez tout seul et entreprenez des activités sur fonds propres. Vous attendez certainement de l’aide ?
J’attends beaucoup de l’Etat. Et comme je le dis souvent, on a l’impression que Sangouiné et Podiagouiné ne font pas partie de la Côte d’Ivoire. Parce que, nous ne savons pas pourquoi, mais nous accusons beaucoup de retard au niveau du développement. Je lance donc un cri du cœur afin que l’Etat fasse quelque chose pour les sous-préfectures de Sangouiné et Podiagouiné. C’est pourquoi, je souhaiterais que l’on fasse un peu plus confiance aux jeunes que nous sommes en leur confiant des responsabilités. Nous demandons donc à l’Agence Emploi-jeunes de nous aider en œuvrant à leur trouver des emplois.
Qu’est-ce que vous attendez du second mandat du chef de l’Etat ?
J’attends du président Ouattara qu’il continue sur sa lancée afin que nous ayons de meilleures conditions de vie. Les élections locales prochaines vont permettre aux jeunes de s’exprimer et nous ne voulons pas qu’à Sangouiné et Podiagouiné, la jeunesse continue d’être manipulée et instrumentalisée par les hommes politiques. Je pense que nous avons besoin de l’aide de l’Etat et des cadres de notre parti (RDR) pour subvenir aux besoins de nos parents et avancer sur le chemin de l’émergence.
Avez un appel à lancer ?
Je lance un appel vibrant et solennel aux responsables RDR et aux cadres de Sangouiné et Podiagouiné afin de nous soutenir et nous accompagner dans le soutien à nos parents qui ont besoin de savoir qu’aller au champ est quelque chose de noble. Un adage de chez nous dit qu’il vaut mieux donner une graine à quelqu’un que de lui donner de la poudre. Car, il peut semer la graine qui peut produire des fruits, alors que s’il a fini de consommer la poudre, il ne lui reste plus rien. Je souhaite, pour finir, que l’année 2016 qui s’annonce soit une année de prospérité et de paix pour Sangouiné et Podiagouiné.
M. Remi Dion, 2015 s’achève. Quel est l’Etat de votre bilan ?
A Sangouiné et Podiagouiné, nous avons mené plusieurs activités. Notamment, des activités socio-culturelles, des dons, des actions sociales, etc. je vous apprends que nous avons construit la maison de notre chef de village qui, avant, dormait sous un toit de fortune. Nous avons considéré que sous le régime Ouattara, un chef ne doit pas dormir dans une maison indigne de son rang. Aussi, sur fonds propres, nous avons décidé de réhabiliter les habitations de nos chefs. Et nous comptons ainsi améliorer les conditions de vie de nos parents. A Drangouiné, nous avons décidé sur fonds propres, de construire le logement du directeur de l’école primaire du village. Nous ne travaillons donc pas seulement pour un individu mais pour toute la population. Ainsi, le nouveau village de Ligballé a reçu de nous des tonnes de ciment. Nous sommes aussi en train de convoyer des tonnes de ciment à Gbanzaopleu pour la construction d’une école primaire. Il y a aussi le village de Tchinmonnopoplè où nous avons offert 50 tables-bancs pour l’école primaire. La liste n’est pas exhaustive. Toutes ces actions entrent dans le cadre de nos activités. Nous pensons qu’on ne doit pas attendre l’Etat pour soulager nos parents, tout comme on n’a pas besoin d’être un élu pour aider la population.
Que faites-vous pour la jeunesse qui est souvent laissé pour compte ?
Pour le moment, je ne dis rien de ce que j’ai pu faire pour certains jeunes. Mais, j’ai fait embaucher huit (8) jeunes en CDD dans une entreprise de la place. Nous avons aussi installé une plate-forme agricole avec une société pour que ceux qui restent au village puissent avoir des plantations de cacao Mercedès qui sont exploitables au bout de trois (3) ans.
Vous vous démenez tout seul et entreprenez des activités sur fonds propres. Vous attendez certainement de l’aide ?
J’attends beaucoup de l’Etat. Et comme je le dis souvent, on a l’impression que Sangouiné et Podiagouiné ne font pas partie de la Côte d’Ivoire. Parce que, nous ne savons pas pourquoi, mais nous accusons beaucoup de retard au niveau du développement. Je lance donc un cri du cœur afin que l’Etat fasse quelque chose pour les sous-préfectures de Sangouiné et Podiagouiné. C’est pourquoi, je souhaiterais que l’on fasse un peu plus confiance aux jeunes que nous sommes en leur confiant des responsabilités. Nous demandons donc à l’Agence Emploi-jeunes de nous aider en œuvrant à leur trouver des emplois.
Qu’est-ce que vous attendez du second mandat du chef de l’Etat ?
J’attends du président Ouattara qu’il continue sur sa lancée afin que nous ayons de meilleures conditions de vie. Les élections locales prochaines vont permettre aux jeunes de s’exprimer et nous ne voulons pas qu’à Sangouiné et Podiagouiné, la jeunesse continue d’être manipulée et instrumentalisée par les hommes politiques. Je pense que nous avons besoin de l’aide de l’Etat et des cadres de notre parti (RDR) pour subvenir aux besoins de nos parents et avancer sur le chemin de l’émergence.
Avez un appel à lancer ?
Je lance un appel vibrant et solennel aux responsables RDR et aux cadres de Sangouiné et Podiagouiné afin de nous soutenir et nous accompagner dans le soutien à nos parents qui ont besoin de savoir qu’aller au champ est quelque chose de noble. Un adage de chez nous dit qu’il vaut mieux donner une graine à quelqu’un que de lui donner de la poudre. Car, il peut semer la graine qui peut produire des fruits, alors que s’il a fini de consommer la poudre, il ne lui reste plus rien. Je souhaite, pour finir, que l’année 2016 qui s’annonce soit une année de prospérité et de paix pour Sangouiné et Podiagouiné.
