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Société Publié le mercredi 9 décembre 2015 | APA

Côte d’Ivoire: la CONARIV propose un dialogue direct entre Ouattara et l’opposition politique

© APA Par DR
Rencontre du Président OUATTARA avec la CONARIV
Mardi 08 Décembre 2015. Abidjan. Rencontre du Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, avec la Commission Nationale pour la Réconciliation et l`Indemnisation des Victimes des crises survenues dans notre pays (CONARIV), au Palais de la Présidence de la République. Photo: Mgr Paul Siméon Ahouana
Abidjan (Côte d’Ivoire) - La Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV) a proposé, mardi, à Abidjan un dialogue direct entre le Chef de l’Etat Alassane Ouattara et l’opposition politique pour la consolidation de la paix et de la cohésion sociale.

Intervenant au cours d’une rencontre avec le Chef de l’Etat Alassane Ouattara, le Président de la CONARIV, Mgr Paul Siméon Ahouana, a présenté les propositions de son Institution pour la consolidation de la paix et de la cohésion sociale, rapporte une note d’information transmise à APA par la présidence ivoirienne.

Ces propositions sont articulées autour de plusieurs thématiques, notamment le dialogue politique, les questions judicaires, les Forces armées et le désarmement, la problématique des Dozos et du secteur de la sécurité, le retour des Exilés, les questions d’ordre administratif, le foncier rural et les entreprises sinistrées lors des crises survenues en Côte d’Ivoire.

Au titre du dialogue politique, "la CONARIV a recommandé la poursuite de ce dialogue afin de garantir un environnement politique apaisé et préserver la cohésion sociale. Elle a également préconisé l’organisation d’un dialogue direct entre le Chef de l’Etat et les leaders des partis politiques".

S’agissant des questions judiciaires, la CONARIV a proposé la création de Chambres spéciales de jugement pour épuiser les dossiers relatifs à la crise post-électorale, la mise en liberté provisoire des personnes qui en remplissent les conditions, le recours à la grâce pour les personnes qui en remplissent les conditions, le recours à la loi d’amnistie en cas de besoin.

Concernant les Forces armées et le désarmement, la CONARIV a préconisé le choix d’une dénomination plus unificatrice des Forces armées de Côte d’Ivoire, la multiplication des campagnes de sensibilisation sur le désarmement et la poursuite de la formation à la culture et à l’éthique militaire des ex-combattants recrutés au sein des Forces militaires et paramilitaires.

Au titre de la problématique des Dozos et du secteur de la sécurité, la CONARIV a souhaité le recensement des Dozos et leur inscription dans un fichier afin de contrôler leurs activités. S’agissant du retour des Exilés, la Commission a exhorté le Président de la République à renouveler l’appel au retour de tous Ivoiriens encore à l’extérieur du fait de la crise postélectorale.

S’agissant des questions d’ordre administratif, la commission a encouragé le Gouvernement à se pencher davantage sur la situation des Fonctionnaires sans poste, à élaborer des fiches de poste pour chaque Fonctionnaire et à créer des postes de Secrétaires Généraux de Ministère en leur qualité de garant de la mémoire et de la continuité du service public.

Au titre du foncier rural, la CONARIV a recommandé, entre autres, l’accès de la femme et des personnes les plus vulnérables à la propriété de la terre dans les régions où la coutume constitue un obstacle, la clarification des textes pour une meilleure compréhension du fonctionnement du domaine foncier rural et l’engagement d’une réflexion sur l’occupation des forêts classées.

Concernant les entreprises sinistrées lors des crises survenues dans notre pays, elle a préconisé leur dédommagement, la facilitation de l’accès aux crédits bail, la prise de mesures d’allègement fiscal et le respect des engagements de l’Etat relatifs au paiement de la dette intérieure.

M. Ouattara a indiqué pour sa part que la problématique de la réparation des préjudices subis après une crise est une question fondamentale. C’est pourquoi, il s’est félicité du processus d’indemnisation des Victimes, notamment les 2004 cas traités sur les 4500 annoncés lors de la cérémonie d’indemnisation des Victimes, le 04 Août dernier. Le Chef de l’Etat a révélé que le nombre de victimes recensés à ce jour s’élève à 71 746 personnes. Auparavant Alassane Ouattara a échangé avec les religieux qui lui ont fait des recommandations presque similaires.

LS
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