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Sport Publié le samedi 12 décembre 2015 | Ivoire-Presse

Interview Abdoulaye Traoré dit Ben Badi: « le concept foot-élection, c’est notre contribution à la cohésion sociale en Côte d’Ivoire »

© Ivoire-Presse
Abdoulaye Traoré dit Ben Badi explique le concept de ‘’foot-élection’’
Abdoulaye Traoré dit Ben Badi Ex-footballeur international ivoirien explique, dans un entretien, les origines et les enjeux du concept de ‘’foot-élection’’.
Ex-footballeur international ivoirien, vainqueur de la CAN 1992, officier de l’ordre national du mérite, Abdoulaye Traoré dit Ben Badi a lancé, à la veille de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, le concept de ‘’foot-élection’’. Il explique, dans cet entretien, les origines et les enjeux de cette initiative, tout en revenant sur sa carrière de footballeur. Interview.

Vous avez lancé, durant la période pré-électorale, le concept ‘’foot-élection’’, en quoi consiste-t-il ?

Merci pour l’occasion que vous m’offrez de m’exprimer. Le concept foot-élection est un concept qui a été muri depuis longtemps, en 2010. Nous avons vécu ici 2010 en des événements que nous ne voulons plus revivre. A partir de ce moment, j’ai réfléchi. Je me suis dit comment il fallait faire pour apporter ma contribution à la paix ; puisque le pays venait de très loin. J’ai sillonné tout le pays et je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup d’engouement. Je me suis dit qu’il faut que j’ai une part dans cette réconciliation. C’est la raison pour laquelle je me suis engagé avec d’autres cadres de la société civile. Nous avons pris notre bâton de pèlerin. Nous sommes d’abord allés à Daoukro, rencontrer le président Bédié, en tant que ancien chef d’Etat, homme de paix. Il nous a prodigué des conseils. Ensuite, à Abidjan, nous avons rencontré tous les candidats, presque, pour leur faire part de notre initiative pour la paix. Les signataires se sont prêtés au jeu, et ont trouvé l’idée très géniale. La première phase, c’étaient les contacts et la deuxième phase, les signatures ; la balle devant revenir à la fin au vainqueur.

Les élections présidentielles se sont bien déroulées en Côte d’Ivoire, quelles leçons tirez-vous de votre concept ‘’foot-élections’’ ?

Ça a été positif. Tous les acteurs, comme je l’indiquais tantôt, se sont investis, y compris le président sortant. Nous avons eu l’occasion de faire le bilan à travers une conférence de presse. D’abord pour remercier tous les candidats, ensuite les ivoiriens…On peut estimer que l’objectif a été atteint, que la majorité a adhéré à notre concept.

Comment se porte Abdoulaye Traoré aujourd’hui ?

Ça va, grâce à Dieu, je me porte bien…Je sens que j’ai encore de l’estime et de la place dans le cœur des ivoiriens.

On vous a dénommé ‘’le mouton d’or’’ ivoirien, pouvez-vous revenir sur cette appellation ?

J’étais encore au Stella Club d’Abidjan. Lors d’un match, feu le journaliste Boubakar Kanté, qui diffusait ce match, a commencé à m’appeler ‘’le Bélier d’or’’. Quinze minutes après, on l’appelle pour lui dire qu’il y a un seul ‘’Bélier’’ en Côte d’Ivoire, le président Félix Houphouët Boigny. Alors il était obligé de changer rapidement en m’appelant ‘’le mouton d’or’’. Voici l’historique de cette appellation.

On a connu la carrière de Ben Badi, beaucoup de buts marqués, quelques consécrations, mais ne peut-on pas parler de symphonie inachevée ?

Je pense avoir défendu les couleurs de mon pays, ramené un trophée, c’est ce que j’ai fait. Peut-être que je n’ai pas eu la carrière que tout le monde souhaitait. Dieu merci, j’ai la santé, et les ivoiriens, en retour, me renvoient l’ascenseur en me félicitant un peu partout. C’est d’ailleurs tout cela qui m’a poussé à apporter mon grain de sel aux élections apaisées en Côte d’Ivoire.

Vous êtes, depuis 2014, ambassadeur de la Fondation de la Princesse SHEIKHA AHMAD ALTANI du QATAR, pouvez-vous nous expliquer votre mission ?

Oui, j’ai été nommé ambassadeur par la princesse du QATAR. Un ami qui s’appelle AZIZ Bouderbalah, un ancien footballeur marocain, qui a eu de l’estime pour moi, m’a invité à assister un diner-gala de la princesse. C’est de là que tout est parti…Même cette année, j’ai participé, à ses côtés, à la Coupe du Monde des enfants défavorisés…Et elle a décidé de remettre ça en 2017. Donc le lancement va se faire en fin mai 2016 pour les enfants démunis, défavorisés, en Egypte. Déjà, il y a une cérémonie le 4 janvier, où j’ai été invité…Elle sait que je fais beaucoup dans l’humanitaire, c’est la raison pour laquelle je suis toujours sollicité par la cette fondation.

Quelles sont les perspectives qui s’offrent à vous aujourd’hui ?

Permettez que je puisse vous parler du deuxième ballon que j’ai eu à Marrakech, pour les 40 ans de la Marche…J’ai eu l’occasion de parler à Diégo Maradona, Georges Weah, Abedi Pélé, Titi Camara, Daniel Bravo, Basile Boli…qui m’ont signé le ballon pour le grade d’ambassadeur. Ils ont décidé de m’accompagner et si je suis prêt à organiser un match de gala, ils seront là. Voilà un peu la présence du deuxième ballon. Les perspectives, en ce moment, ce sont les élections locales arrivent. Nous entendons nous impliquer, une seconde fois, afin que tout se déroule dans de bonnes conditions.

Réalisée par Hervé Gobou et Sei Brice
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