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Société Publié le mardi 15 décembre 2015 | Le Quotidien d’Abidjan

Justice ivoirienne : Les greffiers durcissent le ton

© Le Quotidien d’Abidjan Par PRISCA
Tribunal d`Abidjan Plateau: le procès du général Dogbo Blé et des militaires ex-FDS en cours
Mercredi 03 octobre 2012. Abidjan. Palais de justice du Plateau. Poursuite du procès du général Dogbo Blé et des militaires ex-FDS poursuivis pour les crimes commis pendant la période post-électorale
Les greffiers de Côte d’Ivoire ont entamé depuis la semaine dernière une grève pour exiger l’application de la loi relative à leur nouveau statut et la libération de deux de leurs collègues détenus par la police

Les greffiers de Côte d’Ivoire réclament l’application effective de la loi du 3 juillet 2015 relative à leur nouveau statut et la libération de deux de leurs collègues détenus par la police. Pour donc se faire entendre, ils ont entamé une grève la semaine dernière. N’ayant donc pas eu gain de cause, ils ont décidé le vendredi dernier au terme d’une assemblée générale de reconduire cette grève pour 5 jours. Depuis hier, la grève des greffiers est reconduite. Ce mouvement d’humeur perturbe non seulement la justice ivoirienne mais également les usagers. Au niveau de la justice, les audiences sont reportées. Toute chose qui en rajoute à la peine des justiciables et des parents de justiciables qui attendent les jugements pour être fixés sur leur sort. Les usagers qui ont également besoin de documents administratifs pour constituer des dossiers en vue de participer à des concours, obtenir des passeports, faire des registres de commerce etc. ne sont pas encore sortis de l’auberge, car du fait de la grève ils se voient obligés de prendre leur mal en patience. Notre passage au palais de justice d’Abidjan, le lundi dernier a permis de constater que les greffiers n’étaient pas à leur poste mais plutôt devant le palais en guise de protestation. Ainsi, l’on peut lire sur certaines portes de bureaux du palais « les audiences de la chambre familiale des 04 et 11 décembre renvoyées au 18 décembre 2015 », « les audiences reportées au 22 décembre » etc. Fait marquant, c’est que face à toutes ces perturbations, le ministère de la Justice, des Droits et des Libertés publiques, n’a fait à ce jour aucune déclaration officielle sur ce débrayage. En attendant donc que des solutions soient trouvées, les usagers sont obligés de faire contre mauvaise fortune bon cœur.

Rosemonde Kouadio
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