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Politique Publié le jeudi 17 décembre 2015 |

Côte d’Ivoire/affaire écoutes téléphoniques: le parti de Gbagbo exige la démission de Soro

© Par Atapointe
Pascal Affi N`Guessan, président du Conseil régional du Moronou
Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo, a exigé mercredi la démission du président de l’assemblée nationale Guillaume Soro, accusé d’être impliqué dans la tentative de coup d’Etat de septembre au Burkina Faso.

“Soro doit démissionner de la présidence de l’Assemblée nationale. Il a déshonoré, honni la Côte d’Ivoire. Il doit partir’’, a affirmé le président du FPI, Pascal Affi N’guessan, lors d’une conférence au siège du parti à Cocody (est d'Abidjan).

Un enregistrement sonore a été diffusé sur internet le 12 novembre et est présenté comme une conversation entre lui et Djibril Bassolé, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, discutant des moyens d'éviter l'échec du putsch du général Gilbert Diendéré au Burkina Faso.

M. Soro a qualifié cette bande sonore de "grossier" et de “Fake’’ (faux en anglais) avant d’être contredit par le Premier ministre burkinabé Isaac Zida qui l’a plutôt jugée “authentique’’.

Pour M. Affi N’guessan, également, “il n’y a aucun doute que cet enregistrement est bel et bien l’enregistrement d’une conversation entre Soro et Bassolé’’.

“Pour nous, il ne se pose aucun problème d’authentification’’, a soutenu M. Affi N’guessan, selon qui l’implication de M. Soro dans ce putsch avorté “entache gravement son honorabilité, sa crédibilité et terni l’image’’ de la Côte d’Ivoire.

Le président du FPI dit avoir adressé un courrier au procureur de la république pour que la justice ivoirienne se saisisse de cette affaire et sollicité une audience avec le chef de l’Etat Alassane Ouattara pour en discuter.

Outre cette affaire, le chef du parlement ivoirien est visé par une procédure de la justice française.

Récemment en visite en France, il a fait l’objet d’un mandat d’amener par la juge d’instruction parisienne Sabine Khéris.

La magistrate souhaitait l’entendre dans le cadre de la plainte déposée en 2012 par Michel Gbagbo, fils franco-ivoirien de Laurent Gbagbo, pour "enlèvement, séquestration et traitement dégradant et inhumain".

SKO
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