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Économie Publié le vendredi 18 décembre 2015 | Le Sursaut

Corruption en Afrique : Près de 90 mille milliards FCFA détournés par an

© Le Sursaut Par Marc Innocent
Investiture du Président de la BAD: Akinwumi Adesina prend officiellement fonction
Mardi 1er Septembre 2015. Abidjan. M. Akinwumi A. Adesina, Nouveau Président de la Banque Africaine de Développement a officiellement pris fonction ce jour en prêtant serment devant SEM. Alassane Ouattara et Yémi Osibadjo Vice PRésident de la République Fédérale du Nigéria.
Selon la Banque africaine de développement (Bad), la corruption est une gangrène en Afrique. A tel point que ce phénomène fait perdre au continent noir, plus de 148 milliards de dollars, soit près de 90 mille milliards de Fcfa. Pour le président de la banque panafricaine, Akinwumi Adesina, cette situation plombe les économies africaines. Toute chose qui retarde lourdement la croissance du continent. A l’en croire, ces fonds qui auraient dû être affectés en principe au secteur de l’éducation, de la santé, de l’eau, de l’assainissement, etc., sont exploités à d’autres fins. Qui malheureusement ne profitent pas au développement de l’Afrique. C’est pourquoi, il préconise que des mesures vigoureuses soient prises pour prévenir toutes les formes de corruption entretenues sur le continent. «La détection de la corruption est importante, mais sa prévention est aussi capitale. Il est donc dans l’intérêt de l’Afrique d’appliquer avec rigueur les dispositions contre la corruption afin de stimuler l’économie et le développement à travers le continent», a-t-il conseillé. De plus en plus, l’on note une prise de conscience collective des pouvoirs publics qui s’emploient à éradiquer ce mal. A l’instar de la Côte d’Ivoire qui, dans le souci d’atteindre son éligibilité au Millenium Challenge corporation (Mcc), a entrepris plusieurs réformes dans ce sens. Ces réformes ont conduit à la création de la Haute autorité pour la bonne gouvernance en 2014. Elle entreprend en ce moment, des campagnes intensives, incitant la population ivoirienne à dénoncer toute forme de corruption. Toutefois, le fossé entre la volonté de bien faire et la réalité sur le terrain est loin de satisfaire plus d’un. Il faut donc renforcer la lutte contre cet acte (la corruption) qui entrave la bonne marche vers le développement du pays d’une part et d’autre part, lutter pour la promotion de la bonne gouvernance en débarrassant l’administration publique, privée et la société civile des mauvaises habitudes à travers plus des campagnes de sensibilisation intensives. Mais aussi, dissuader les éventuels ‘’malfrats’’ en rendant public les résultats d’enquêtes en la matière et mener également la répression. De sorte à relever le rang de notre pays. Puisque la Côte d’Ivoire a régressé dans le classement sur l’indice de perception de la corruption publié par Transparency International. De la 154ème place en 2009 et 146ème en 2010, la Côte d’Ivoire s’est retrouvée à la 154ème place en 2011, et cela sur 182 pays, avec une note de 2,2 sur 10.

Stéphanie DOSSO (Stg)
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