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Société Publié le vendredi 18 décembre 2015 | AIP

Le mouvement ziguehi expliqué à travers un film documentaire

Le mouvement ziguehi a été expliqué à travers un film documentaire intitulé « les enfants d’houphouet » projeté à l’institut Goethe d’Abidjan cocody, jeudi.

Réalisé par Kipré Jean Omer alias sanhin Polo , un membre de ce mouvement qui travaille depuis dix ans à immortaliser des images et des noms de la rue , le film documentaire d’une durée d’une heure et quinze minutes explique la naissance de ce mouvement de la rue qui rassemblait depuis les années 70 des jeunes « qui avaient pour ambition de s’affirmer » par leur force physique et leur témérité dans le combat révèle, le film.

« Chaque quartier avait son homme fort et des groupes de bagarre de rue se formaient « , dit le film qui cite les « Mapléciens , la Mafia , les Touracos , les Ciciliens , les Bérets rouges, la Guestapo ,les Pharemois avec des noms comme Gnagra nazaire dit le bucheron de l’ouest , charly watta , Blocus, et le plus célèbre que la rue n’ait jamais connu, John pololo de son vrai nom Sahéri lazare ».Ces groupes , explique le réalisateur , influencés par le cinéma dont ils étaient tous adeptes , se sont adonnés aux arts martiaux, karaté et judos avant d’épouser la musculature » , la « digbature », selon ses propres termes pour se défendre et s’affirmer. »Dans la rue , révèle zandro , un des membres de l’AZICI (Association des Ziguéhis de Côte d’ivoire), il faut être fort pour survivre ».

« les Ziguehis sont différents des Nouchis, bien que nous utilisons leur langue que nous avons d’ailleurs enrichie avec des mots de nos langues ivoiriennes pour en faire un élément de notre propre culture. Nous les Ziguehis , nous défendons les plus faibles », explique le film qui montre que de ce mouvement sont nés plusieurs courants musicaux comme le « Logobi dance , l’Agnangnan, le Gnanman gnanman » et plusieurs chanteurs et groupes de chanteurs dont les plus célèbres sont Tangara Speed Goda et les RAS . »en 1990 , relate un membre de l’AZICI dans le documentaire.

L’institut Goethe a organisé une série de quatre manifestations autour de thèmes concernant le mouvement ziguéhi en vue d’examiner son rôle dans la culture urbaine d’Abidjan avec sa gestuelle, sa musique, sa langue, le nouchi ,et son rapport aux arts martiaux et au cinéma, apprend-on.


akn/ask
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