C’est un fait, peut-être, banal. Sûrement sans importance, puisque presque personne ne n’y intéresse. Or ce fait a une portée politique non négligeable et détermine la position réelle d’un président de la République vis-à-vis des personnes que l’on gouverne. En principe, quand on est à la tête d’une nation, en qualité de chef de l’Etat ou de président de la République, il est évident que l’on soit considéré ou que l’on se considère le plus simplement possible comme un père de famille, donc le père de la grande famille qu’est cette nation.
Dans cette posture, on traite tous les gouvernés sur le même pied d’égalité, on applique là loi à soi, aux uns et autres, dans un esprit de justice, d’équité. On ne se presse pas de donner raison aux uns et de brimer les autres. On fait l’effort d’aimer les membres de la grande famille et on a pour tous le même respect et la même considération.
Naturellement, cela suppose qu’on est au-dessus de la mêlée, des bagarres de clans, les batailles de sectes. On se départit des couleurs politiques, on s’abstient d’appartenir à des groupes d’intérêts économiques et on ne prêche pour aucune chapelle au détriment ou au préjudice des autres. Mieux, on démissionne de la tête de son parti une fois au Pouvoir, juste pour montrer son impartialité à ceux que l’on gouverne. Mais lorsqu’on n’a pas compris cela, c’est qu’on a rien compris de sa fonction présidentielle. On est donc un bel ignorant de la charge de chef de l’Etat et on ne sait rien du tout de sa responsabilité.
Sur la base de cette démonstration, peut-on dire de Monsieur Alassane Ouattara qu’il est, en sa qualité de président de la République de Côte d’Ivoire, le président de tous les Ivoiriens ? Le débat est ouvert !
Alain BOUABRE
Dans cette posture, on traite tous les gouvernés sur le même pied d’égalité, on applique là loi à soi, aux uns et autres, dans un esprit de justice, d’équité. On ne se presse pas de donner raison aux uns et de brimer les autres. On fait l’effort d’aimer les membres de la grande famille et on a pour tous le même respect et la même considération.
Naturellement, cela suppose qu’on est au-dessus de la mêlée, des bagarres de clans, les batailles de sectes. On se départit des couleurs politiques, on s’abstient d’appartenir à des groupes d’intérêts économiques et on ne prêche pour aucune chapelle au détriment ou au préjudice des autres. Mieux, on démissionne de la tête de son parti une fois au Pouvoir, juste pour montrer son impartialité à ceux que l’on gouverne. Mais lorsqu’on n’a pas compris cela, c’est qu’on a rien compris de sa fonction présidentielle. On est donc un bel ignorant de la charge de chef de l’Etat et on ne sait rien du tout de sa responsabilité.
Sur la base de cette démonstration, peut-on dire de Monsieur Alassane Ouattara qu’il est, en sa qualité de président de la République de Côte d’Ivoire, le président de tous les Ivoiriens ? Le débat est ouvert !
Alain BOUABRE
