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Sport Publié le jeudi 7 janvier 2016 | La Tribune Ivoirienne

Débat Rfi sur l’ancrage populaire des grands clubs dans le monde: l’Asec et l’Africa appelés à se réinventer

© La Tribune Ivoirienne Par Atapointe
Football/Ligue 1: Match Africa Sport-Asec Mimosa
Dimanche 7 décembre 2015. Abidjan. 2eme journée du championnat de ligue 1. l`Africa Sport d`Abidjan reçoit l`Asec Mimosas.
Alors que les grands clubs européens s’offrent de nouveaux supporters de par le monde, c’est carrément le contraire en Côte d’Ivoire où les deux géants sont en net recul. Ils ont été interpellés au cours d’un débat de Rfi.

Se réinventer, reconquérir leurs milliers de supporters à l’origine de leur popularité et de leur prestige, en net déclin aujourd’hui, ou mourir. Voilà la problématique soulevée, hier, sur Radio France internationale (Rfi), au cours du débat sportif de la chaîne. Alors que le thème portait sur le phénomène nouveau des grands clubs européens comme Chelsea qui ont vu leurs sympathisants sur le continent africain accroître ces dernières années, les intervenants n’ont pas manqué de faire le parallèle avec le recul constaté au niveau des grands clubs africains. Ils ont d’ailleurs pris en exemple le net recul populaire de l’Asec Mimosas et de l’Africa Sports d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Un vrai cas d’école. Car, alors qu’elles ont longtemps été portées par leur assise populaire indéniable, ces deux formations ivoiriennes peinent aujourd’hui à réunir deux mille spectateurs à l’occasion du Clasico ivoirien. Une tendance baissière qu’est venue confirmer la dernière opposition entre ces deux ex-géants, ultra-dominateurs par le passé, lors de la deuxième journée de la nouvelle saison de Ligue 1 de Côte d’Ivoire, le dimanche 06 décembre 2015. A peine un millier de supporters dans les tribunes pour un match somme toute plaisant, qui s’était soldé sur le score de (1-1). A en croire les intervenants sur Rfi, c’est actuellement la situation contraire chez les grands clubs européens. Qui élargissent non seulement leurs bases populaires dans les villes ou quartiers d’origine, mais comptent aussi des supporters partout dans le monde désormais, notamment en Afrique. Où beaucoup de jeunes sont devenus sympathisants de Chelsea, Barcelone, Manchester City ou autres. Rien que, parce que Drogba Didier, Samuel Eto’o Fils ou Yaya Touré y officient. Ils ont ainsi mis en garde contre un phénomène qui ira en prenant de l’ampleur. Point n’est donc besoin de faire un dessin pour expliquer la menace qui guette les clubs africains, notamment les deux ex-géants ivoiriens. L’Asec Mimosas et l’Africa Sports sont interpellés sur leur avenir, à moyen et long terme. Certes, les choses paraissent compromises à cause, non seulement, de la concurrence infernale des télévisions cryptées qui proposent à leurs abonnés d’Afrique des championnats plus alléchants où évoluent des stars qui font rêver, mais aussi du fait du changement de générations. Mais ces motifs valables ne sauraient tout expliquer. Le cas ivoirien avec l’Asec Mimosas et l’Africa Sports d’Abidjan mérite d’être étudié avec toute la minutie requise. Vu qu’on continue de jouer à guichets fermés à Conakry, Kinshasa et Lubumbashi. Un début de solution, sans occulter le volet financier sans lequel rien ne peut se faire dans le football moderne, serait déjà de redonner à l’Asec et l’Africa leurs bases populaires. Par une réorganisation au sommet, mais aussi en réveillant les bouillants sections et comités de supporters d’Abidjan et de l’intérieur du pays qui étaient de puissants relais pour ces deux clubs.

Patrice BEKET
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