Ferkessédougou - Les ouvriers de la SUCAF-CI sont entrés en grèves vendredi soir, suite à des reformes relatives à une externalisation de certains secteurs qui ont entraîné une baisse salariale au niveau de la classe ouvrière, a appris l’AIP dimanche.
En attendant, les discussions avec le patronat prévues lundi, les grévistes remettent en cause les nouvelles reformes engagées par l’entreprise sucrière.
« Nous sommes en grève. Tout est arrêté ! Cette externalisation a entraîné une baisse salariale au sein de la classe ouvrière au niveau des saisonniers », a fait savoir à l’AIP, un travailleur saisonnier de la SUCAF-CI à Ferké 1.
Selon ses explications, certains secteurs ont été confiés à des entreprises de sous-traitance. Cette externalisation entraîne de facto, une baisse de catégorie et une baisse de salaire, indique-t-on.
Un employé ayant requis l’anonymat a fait savoir qu’un chauffeur saisonnier de catégorie E6 percevant à peu près 170 000 FCFA se retrouve en E4 avec un salaire de 90 000 francs. « Un ouvrier qui était en O4 avec 85 000 francs est rétrogradé en O3 chez le sous-traitant, avec 60 000 francs comme salaire et un O4 de 100 à 110 000 francs passe en O3 avec 85 000 francs », a-t-il dit.
L’AIP a joint M. Ghislain Kouadio, l’attaché de communication de l’entreprise, pour de plus amples informations mais il a promis de rappeler plus tard.
(AIP)
ti/cmas
En attendant, les discussions avec le patronat prévues lundi, les grévistes remettent en cause les nouvelles reformes engagées par l’entreprise sucrière.
« Nous sommes en grève. Tout est arrêté ! Cette externalisation a entraîné une baisse salariale au sein de la classe ouvrière au niveau des saisonniers », a fait savoir à l’AIP, un travailleur saisonnier de la SUCAF-CI à Ferké 1.
Selon ses explications, certains secteurs ont été confiés à des entreprises de sous-traitance. Cette externalisation entraîne de facto, une baisse de catégorie et une baisse de salaire, indique-t-on.
Un employé ayant requis l’anonymat a fait savoir qu’un chauffeur saisonnier de catégorie E6 percevant à peu près 170 000 FCFA se retrouve en E4 avec un salaire de 90 000 francs. « Un ouvrier qui était en O4 avec 85 000 francs est rétrogradé en O3 chez le sous-traitant, avec 60 000 francs comme salaire et un O4 de 100 à 110 000 francs passe en O3 avec 85 000 francs », a-t-il dit.
L’AIP a joint M. Ghislain Kouadio, l’attaché de communication de l’entreprise, pour de plus amples informations mais il a promis de rappeler plus tard.
(AIP)
ti/cmas
