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Société Publié le mercredi 10 février 2016 | APA

Bouaké : 36 mois d’emprisonnement ferme requis contre 8 commerçants pour troubles à l’ordre public

Bouaké (Côte d’Ivoire) - La procureure de la République près du tribunal de 1ère instance de Bouaké (Centre-Nord), Martine Djizoé a requis, mercredi, 36 mois d’emprisonnement ferme contre 8 commerçants, poursuivis pour ‘’troubles à l’ordre public, destructions ou dégradation volontaire de biens et immeubles’’ appartenant à une personne morale de droit public a appris APA sur place, dans la 2ème ville du pays.

«Les gens (prévenus) ici sont à l'image de plusieurs de nos concitoyens qui se croient au-dessus de la loi et qui n'ont aucun respect pour les institutions républicaines ou pour l'autorité » a déclaré dans sa réquisition Mme le procureur Djizoé.

Les 8 prévenus, principalement des commerçants, dont 4 hommes et 4 femmes ont été pris sur les lieux d'une manifestation de rue dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 février 2016 au quartier Air-France au Sud-Est de Bouaké.

Ils protestaient contre une opération de déguerpissement du marché de cette localité. Le bilan de cette manifestation a fait état de plusieurs dégâts matériels, dont un bureau de la mairie de Bouaké et un véhicule de police incendiés.

Pour le ministère public, représenté à ce procès par la procureure Martine Djizoé, il n'y a aucun doute quant à la participation effective des prévenus à cette manifestation.

« A l'exception d'un prévenu tous les autres nient avoir participé à ces manifestations mais ils ont tous reconnu avoir des liens avec le marché. Ils reconnaissent tous avoir été appréhendé aux abords du marché » a-t-elle fait observer.

Citant par la suite l'article 369 du code pénal ivoirien, qui punit les personnes reconnues coupables des faits de troubles public, de troubles politiques graves, de discrédits sur les institutions républicaines, elle a requis ‘'une peine d'emprisonnement ferme de 36 mois pour les 8 prévenus'' présents à la barre.

« Je demande pardon, je ne savais pas que ça allait se passer comme ça » ont plaidé pour leur défense, les mis en cause.

La mairie de Bouaké, dont l'Etat civil de Gbêkêkro a été incendié et qui a promis remplacer le véhicule de police entièrement calciné, s'est déclarée partie civile et réclame à titre de dommages et intérêts la somme de 100 000 000 F CFA. L'affaire a été mise en délibéré pour le jeudi 11 février 2016.

CK/hs/ls
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