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Économie Publié le jeudi 11 février 2016 | APA

La fabrication du ‘’Dêguê’’ s’industrialise et devient un produit de grande consommation en Côte d’Ivoire

Bouaké (Côte d’Ivoire) - Fabriqué de manière artisanale par quelques initiées, le dêguê, un yaourt d’origine africaine, composé de semoule de mil et de lait caillé, est désormais disponible dans les rayons des grandes surfaces, dans les restaurants, kiosques à café ou autres boutiques de quartier des principales grandes villes de la Côte d’Ivoire.

Dêguê délice, Princesse, Vital, Al Nour dêguê, Shitou dêguê, Ivoire dêguê sont entre autres quelques noms de produits attribués à ce dessert fort prisé par plusieurs consommateurs en Afrique de l'ouest.

Les nouveaux fabricants de ce yaourt d'origine africaine, principalement, des Petites et moyennes industries (PMI) ne tarissent pas d'imagination pour imposer leur produit. Emballage relooké, liste
des ingrédients, date de péremption, apport nutritionnel…etc. figurent désormais sur les emballages de ce produit.

« Honnêtement, on est de plus en plus loin de la période où le dêguê que je raffole était uniquement fabriqué et commercialisé de manière artisanale par certaines expertes anonymes, sans précision sur la date de péremption, ni sur les conditions de conservation » explique à APA, Martin Koffi, un consommateur de ce yaourt, rencontré au rayon frais d'un supermarché de Bouaké.

Pour lui, « c'est vrai que la bouteille de 350 ml que je viens d'acheter à 600 F CFA me reviendra à environ 200 F CFA chez la vendeuse au coin de rue, servi à découvert dans un sachet plastique,
mais franchement cela en vaut la peine eu égard aux conditions hygiéniques et à la qualité de ces nouveaux produits ».

Même son de cloche pour Mme Doumbia qui a « désormais adopté » cette nouvelle présentation du dêguê dans ses habitudes de consommation. « Je prends habituellement par semaine 2 grandes bouteilles de 900 ml parce que toute ma petite famille raffole de ce dêguê » affirme-t-elle.

Selon Mamadou Diallo, commerçant au quartier Koko à Bouaké, « beaucoup de clients me demandent ce dêguê sans arrêt, mais comme mon frigo n'est pas trop grand je prends uniquement les pots de lait caillé qui se vendent ici comme des petits pains ».

CK/hs/ls/APA
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