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Société Publié le samedi 13 février 2016 | AIP

La journaliste ivoirienne Marcelline Gnéproust parmi les trois finalistes du 1er Prix Efua Dorkenoo sur les MGF

Abidjan – La journaliste ivoirienne Marcelline Gnéproust, exerçant au quotidien d’Etat Fraternité Matin, figure parmi les trois finalistes du premier Prix panafricain Efua Dorkenoo pour un reportage sur les mutilations génitales féminines (MGF).

D’après un communiqué transmis vendredi à l’AIP par l’UNFPA, la journaliste kenyane Diana Kendi Makale a été choisie comme lauréate de ce Prix panafricain. Mme Makale, qui travaille pour le Groupe médiatique national QTV, a été à l’honneur durant une cérémonie organisée le 9 février à Abuja (Nigéria). En sa qualité de lauréate du prix, elle bénéficiera d’une formation durant un mois au FGM Multimedia and Investigations Unit de The Guardian, à Londres.

Plus de 90 journalistes appartenant à 20 pays africains ont présenté des contributions en arabe, anglais et français. Mme Makale a été choisie parmi trois finalistes dans les catégories Télévision, Radio et Presse écrite pour son habileté à donner une voix aux plus vulnérables dans les zones écartées, laissant les rescapées des MGF rapporter leurs récits en toute dignité. Les deux autres finalistes étaient Céline Elola, de la Radio municipale d’Ouagadougou (Burkina Faso), dans la catégorie Radio; et Marcelline Gnéproust, Fraternité Matin (Côte d'Ivoire), dans la catégorie Presse écrite.

Le prix, dont l’idée fut lancée en 2014 par le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, reconnaît et encourage les efforts exceptionnels de journalistes africains pour faire des reportages sur les MGF et il est décerné à un reporter africain qui a fait preuve d’esprit novateur et d’engagement pour traiter la question.

Créé par The Guardian et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), le Prix panafricain Efua Dorkenoo pour un reportage sur les mutilations génitales féminines a pour but d’accroître la sensibilisation aux MGF et l’engagement en la matière au sein des organes médiatiques africains aux niveaux communautaire, national et régional. Le prix a reçu le nom d’Efua Dorkenoo, une Ghanéenne qui a fait campagne avec détermination contre les MGF et combattu pendant plus de 30 ans pour protéger la santé et les droits fondamentaux des filles et des femmes.

“Les MGF sont une forme de discrimination”, a déclaré le Directeur exécutif de l’UNFPA, Dr. Babatunde Osotimehin. “Elles reflètent et renforcent tout à la fois la discrimination à l’égard des femmes et des filles.”

“Les MGF doivent prendre fin”, a ajouté le Dr. Osotimehin. “En septembre, lors du Sommet des Nations Unies sur le développement durable, 193 États se sont accordés à l’unanimité sur un nouvel objectif mondial d’éliminer les MGF d’ici 2030. Cette reconnaissance du fait que les MGF constituent une préoccupation mondiale est un tournant majeur.”

Les MGF sont une pratique qui comporte une altération ou une lésion des parties génitales féminines pour des raisons non médicales. Elles sont internationalement reconnues comme une violation des droits fondamentaux. On estime à 200 millions le nombre de filles et de femmes aujourd’hui vivantes dans le monde entier qui ont subi cette pratique sous quelque forme.

L’UNFPA, conjointement avec l’UNICEF, dirige le plus vaste programme mondial visant à accélérer l’abandon des MGF. Ce programme est actuellement centré sur 17 pays africains et soutient aussi des initiatives régionales et mondiales.


cmas
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