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Société Publié le mardi 23 février 2016 | L’intelligent d’Abidjan

Présentation de vœux au Président du RPP: Ouattara Gnonzié signale que la réconciliation n’est pas encore une réalité

© L’intelligent d’Abidjan Par DA
RPP: présentation des vœux de nouvel an au président du parti
Samedi 20 Février 2016. Abidjan. Les militants du président du Rassemblement pour la Paix, le Progrès et le Partage (RPP) ont procédé à la présentation des vœux de nouvel an au président de leur parti, Monsieur Ouattara Gnonzié au siège dudit parti à Cocody cité de cadres.
La cérémonie de présentation des vœux de nouvel an des militants du Rassemblement pour la paix, le Progrès et le partage (Rpp) à leur président Ouattara Gnonzié a eu lieu le samedi 20 février 2016 au siège dudit parti à Cocody.
A cette occasion, Ouattara Gnonzié a indiqué que les vœux de l’ année 2016 se déroulent pour le RPP, dans un environnement inédit et particulier. Il a saisi l’occasion, pour se prononcer sur la situation sociopolitique, judiciaire, sécuritaire et économique du pays. « L’environnement national qui n’est pas aussi reluisant et serein, comme on le faire croire, nous conditionne et nous préoccupe comme tous nos compatriotes », a-t-il souligné. Selon lui, au plan politique, l’élection présidentielle s’est déroulée dans un cadre apaisé, mais « lorsqu’on regarde ce qui se passe autour de nous, qui peut raisonnablement affirmer, sans démagogie, que la crise post-électorale est derrière nous ? Il y a encore des centaines de détenus politiques dans nos prisons ou dans des lieux d’exception tenant lieu de prison. Plusieurs milliers de nos compatriotes vivent encore en exil dans le dénuement total en dehors de nos frontières ». Il a ajouté qu’ au plan judiciaire et sécuritaire, « nul ne peut être serein et rassuré quand on voit une justice avec une balance doté d’un seul bras qui persécute les plus faibles, les plus pauvres, les sans pouvoir, au profit des plus riches, des puissants, des plus forts et des détenteurs de pouvoir. (…) Comment, peut-on faire croire que l’on recherche la cohésion sociale, pendant qu’à la Cour pénale internationale de La Haye le box des accusés est occupé par un seul camp ou par ailleurs on manœuvre pour exacerber les antagonistes ethniques, tribaux, et religieux entre Ivoiriens. Ce qui naturellement fait plus de mal que de bien à la Côte d’Ivoire et aux Ivoiriens et nous éloigne de la réconciliation. Comment peut-on parler de paix et de réconciliation nationale quand les victimes de la crise post-électorale sont stratifiées et discriminées. Pendant que les victimes d’Abobo ou de Yopougon sont acheminés pour aller témoigner à La Haye, ceux de Duékoué, de Guitrozon, de Nahibly, de Bouaké et de Korhogo abandonnés et troublés se posent des questions sur la lutte contre l’impunité et sur la réconciliation ». Il a fait savoir qu’au plan économique et social, il y a quelques frémissements avec quelques infrastructures éparses. Mais, à l’en croire, la vraie réalité est que les statistiques ainsi que les discours soporifiques et oniriques « qu’on nous donne à lire et écouter tous les jours, jurent de façon flagrante avec la situation sociale et humaine qui se profile sous nos yeux et démontrent que la Côte d’Ivoire ce n’est pas encore le pays des merveilles (…) la pauvreté est encore très forte en Côte d’Ivoire ; près de 50% de la population, mange à peine un repas par jour. Le chômage des jeunes diplômés croît d’année en année. Le taux de croissance en réalité n’apporte rien au pouvoir d’achat et aux conditions de vie de la grande majorité de nos compatriotes qui demeurent des nains économiques et financiers ».

G.K
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