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Sport Publié le mercredi 24 février 2016 | Le Quotidien d’Abidjan

Sport / Partenariat Fédération ivoirien de judo–ADJI, une coopération fructueuse

© Le Quotidien d’Abidjan Par Marc-Innocent
11èmes jeux africains / Judo Dames: la Côte d`Ivoire remporte ses premières médailles
Dimanche 13 Septembre 2015. Brazzaville. Le Gymnase de Talangaï a abrité les compétitions de Judo catégories Dames qui a vu la Côte d`Ivoire finir troisième des moins de 52 Kg (Fofana Salimata) et deuxième des moins de 57Kg (Dabonné Zoubeiha Abzetta), résultats qui lui concède les médailles de bronze et d`argent.
Des jeunes judokas ivoiriens et des pensionnaires de l’équipe nationale ont pris part récemment à un stage de formation de haut niveau initié par l’association pour le développement du judo ivoirien (ADJI). Un stage qui a refermé ses portes avec une remise de dons aux judos clubs de l’INJS et de San Pedro par leurs partenaires respectifs, en l’occurrence les sections judo du Stade Toulousain et du Paris Saint-Germain. Cette activité est l’une des nombreuses actions d’une série qui a démarré il y a de cela quelques années et ce dans le cadre d’une coopération entre cette association et la FIDJA. « Cette coopération a débuté en 2011 grâce à l’initiative de Paul Delormas, français d’origine mais né sur le sol ivoirien. 30 ans après, par nostalgie de sa terre natale, il a décidé de venir apporter son soutien au judo ivoirien. Et nous ses amis, nous avons décidé de l’accompagner dans cette aventure », a expliqué le président d’honneur de l’ADJI Philippe GREIFFENBERG ceinture noire 5e dan. Et selon l’expert français, cette coopération se situe à plusieurs niveaux. « Nous aidons la fédération et les clubs à obtenir du matériel d’entrainement, des tatamis, des kimonos, et des stages de haut niveau via un réseau que nous avons en France avec des clubs. L’objectif étant de permettre à la fédération ivoirienne de créer des salles de judo avec des équipements adéquats pour les clubs affiliés à la fédération », a confié le président de l’ADJI. « Mon objectif est de jumeler chaque club ivoirien à un club français. Et ensuite pérenniser les acquis et pour finir motiver les experts français à la découverte du judo ivoirien », a aussi ajouté Paul Delormas, la pierre angulaire de ce partenariat
Un bilan plus que satisfaisant
Pour les responsables des deux institutions le bilan est plus que satisfaisant. Le président de la FIDJA préfère jouer la carte de la modestie. Mais les responsables de l’ADJI, eux se disent énormément fiers du chemin parcouru. « Le bilan est positif car beaucoup de choses ont été accomplies. Et nous sentons que nous avons apporté une dynamique à la fédération. Nos partenaires que nous avons entrainés avec nous ont été actifs. Les clubs jumelés aussi. Les stages organisés en France à l’initiative de Paul Delormas dans le but de tirer l’élite vers le haut donnent envie aux autres d’avancer. Nous sentons que le niveau du judo ivoirien a évolué », a confié maitre Philippe GREIFFENBERG. Mais pour Délormas, « la plus belle satisfaction vient de l’équipe nationale qui est devenue performante sur le plan international avec plusieurs médailles récoltés ». Les plus récentes étant celle glanées le 20 février dernier au Gabon.
Malheureusement les clubs ne jouent pas franc jeu
Cependant, les responsables de l’ADJI pensent ce partenariat pourrait être encore plus bénéfique si les clubs de judo ivoirien acceptent d’adhérer à une vision commune. « Pour le moment tout se passe bien. Malheureusement la fédération a des soucis car il y a des clubs qui ne jouent pas franc jeu. Ces clubs n’attribuent la licence qu’à une minorité de judokas au détriment de la grande majorité. Et à ce niveau, nous avons des problèmes pour identifier réellement le nombre de judokas qu’il y a en Côte d’Ivoire. Et pourtant ces clubs ont tous intérêt à être affiliés à la fédération et à déclarer leurs athlètes. Cela rendra la fédération plus forte afin de bénéficier des aides et des subventions. Malheureusement les clubs ne comprennent cela », a déclaré le président de l’ADJI. Malgré tout le président de l’ADJI et son équipe compte bien continuer cette aventure car, « le judo a de l’avenir en Côte d’Ivoire et le président de la FIDJA abat actuellement un travail énorme à la tête de cette organisation », a-t-il conclu.


Alex Sangaré
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