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Société Publié le mardi 1 mars 2016 | Treichville Notre Cité

Incivisme / Rue 15, Avenue 12, Rue 17, Avenue 5, …. bouchées: Quand la circulation est interdite par des bâches

Combien de temps vont durer ces autres actes d’incivisme dans notre chère commune ? Le mois dernier, nous avons dénoncé la présence des pneus et vendeuses qui faisaient la loi dans certaines avenues de la rue 38 en les rendant impraticables. Aujourd’hui, ce sont les bâches. Elles sont parsemées dans notre cité historique. Si leurs usages pendant les week-ends ne sont pas à interdire, il est un autre pan, qui est, cependant, déplorable. C’est leur longue présence après service. Des abris installés pour une soirée, une journée, ou deux, restent très souvent dressées toute une semaine. Les désagréments sont légion. La circulation est très souvent perturbée et même interdite pour les véhicules, dont les conducteurs sont obligés de faire demi tour lorsqu’ils se retrouvent nez à nez devant ces bâches imprévues. Ce qui veut dire, que, de façon générale, les poseurs de bâches ne donnent aucune indication pour signifier leurs présences. Si les jours de prédilection sont connus, il n’en est pas moins pour les lieux où elles sont régulièrement dressées. Ainsi, avons-nous observé, que les jeudis, samedis et dimanches, la Cité est-elle envahie de bâches. Celles-ci sont, dans la plupart des cas, utilisées pour célébrer des mariages, anniversaires, baptêmes, veillées funéraires ou la prière. Des cérémonies, qui ne sont guère gênantes, lorsqu’elles ne débordent pas la période requise et les heures de faibles circulations. Les endroits très souvent sollicités sont, entre autres, les Rue 15, Avenue 12, Rue 17, Avenue 5, Rue 10, Avenue 12, entre les rues 36 et 37 de l’Avenue 8. Ces présences ont été remarquées à plusieurs reprises. Ce qui nous a permis d’avoir un certain nombre d’informations. Dans un premier cas, les propriétaires des bâches sont accusés sans détours. « C’est à eux, qu’il revient de récupérer leurs bâches après les jours du contrat. Mais très souvent, ils trainent les pas. C’est ce qui justifie tout ce désordre », nous affirme Sékou Koné à la Rue 15, Avenue 12. Même son de cloche avec Jean Jacques Konan du côté de la Rue 10, Avenue 12. « Les propriétaires sont censés entrés en possession de leur matériel une fois le temps d’accord terminé, parce que ce sont eux qui fournissent le véhicule de location ». Dans un second temps, l’usage abusif est dénoncé avec la dernière énergie. « L’avenue 12, rue 15 est constamment interdite de circulation à cause des abris installés le long de la mosquée nigériane. Cela est inadmissible. Il est temps, que cette rue soit rouverte à la circulation », martèle un riverain sous le couvert de l’anonymat. En fait, la voie de ce secteur dénommé Ahoussabougou ne fait plus partie des rues inscrites dans le plan de la commune. Ces cas patents d’insubordination défiant les lois de la Commune nous interpellent tous. Nos Autorités en premier, qui doivent mettre fin au désordre. En commençant par la bâche installée à l’Avenue 2, rue 12 au Parlement des Rastas.

ALLBERT ABALE
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