Abidjan - La 18è édition du congrès de l’eau et de l’exposition internationale s’est tenue du 22 au 25 février 2016 au Kenyatta international convention center (KICC) de Nairobi autour du thème « l’accès durable à l’eau et à l’assainissement en Afrique », indique un communiqué de presse de l’Association africaine de l’eau (AAE) dont l’AIP a reçu copie mardi.
Organisé par l’AAE en collaboration avec la Nairobi city water and sewerage company, et présidé par le chef de l’Etat Kenyan, Uhuru Kenyatta, le congrès a été l’occasion d’une réflexion profonde sur l’état des lieux peu reluisant de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement sur le continent. ces travaux ont enregistré la participation de 1500 congressistes venus de 81 pays, de 500 exposants de 120 sociétés originaires de trois continents à savoir Afrique, Europe, et Asie.
L’accès à l’eau et l’assainissement en Afrique, un état des lieux peu reluisant
Le continent africain dispose de près de 660.000 kilomètres cubes de réserves. Paradoxalement, plus de 300 millions d’Africains n’ont pas accès à l’eau potable. L’Afrique ne manque donc pas d’eau mais de nombreux Africains continuent de souffrir du fait de l’absence ou de l’insuffisance de cette denrée, pourtant indispensable dans la vie des hommes, des animaux et des plantes. Ces défis sont fondamentaux pour l’Afrique si elle veut continuer à exister. Selon l’OMS et l’UNICEF la moitié des ménages en milieu rural n’a pas d’eau potable et plus de la moitié des habitants des zones urbaines n’ont pas de robinet dans leurs maisons.
Des travaux de haut niveau sur des thèmes spécifiques
50 sessions techniques, scientifiques et parallèles, alimentées par 165 communications et présentations ont constitué la charpente des travaux. Les sessions techniques et scientifiques ont porté sur des thématiques liées aux innovations pour une meilleure disponibilité et un accès amélioré de l’approvisionnement en eau, à la gouvernance et outils d’amélioration des performances. Quatre sessions plénières sont venues enrichir les débats. Notamment celle portant sur les innovations pour une meilleure disponibilité et un accès amélioré à l’approvisionnement en eau. Cette rencontre a permis de conceptualiser les innovations et les solutions intelligentes aux obstacles de l’eau et de l’assainissement en Afrique.
La seconde session s’est penchée sur la gouvernance et les outils d’amélioration de la performance dans le secteur de l’eau et de l’assainissement qui sont intimement liés pour la durabilité d’accès à l’eau potable. La troisième s’est consacrée au renforcement des capacités des opérateurs africains en gestion des boues de vidange avec à la clé la présentation du programme de renforcement des partenariats des opérateurs d’assainissement en Afrique pour des investissements optimaux en infrastructure (RASOP Afrique).
L’AAE a reçu une subvention de la fondation Bill et Melinda Gates pour atteindre à travers le programme AAE RASOP Afrique, l’amélioration de la qualité du service et la couverture dans le cadre la gestion des boues de vidange (GBV) et de l’assainissement autonome en milieu urbain en Afrique sub-saharienne.
Un accent particulier a été mis sur la mobilisation de financements axés sur le marché pour combler l’écart financier en vue de réaliser entre autres, les Objectifs de développement durables (ODD).
Des engagements irréversibles, des perspectives encourageantes
Plus d’une quinzaine de recommandations ont été faites à l’issue de ce 18ème congrès. L’AAE et l’ensemble de ses membres et partenaires se sont engagés à poursuivre l’amélioration de leurs performances en matière d’eau non facturée et à soutenir les activités des jeunes professionnels en octroyant des bourses pour la recherche universitaire et en accroissant la participation des femmes lors des réunions statutaires de ladite institution. Le Maroc a été retenu pour assurer la présidence de l’AAE pour la période 2016-2018. Quand le Mali a été désigné pour abriter le 19è congrès de L’AAE.
(AIP)
amak/ask
Organisé par l’AAE en collaboration avec la Nairobi city water and sewerage company, et présidé par le chef de l’Etat Kenyan, Uhuru Kenyatta, le congrès a été l’occasion d’une réflexion profonde sur l’état des lieux peu reluisant de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement sur le continent. ces travaux ont enregistré la participation de 1500 congressistes venus de 81 pays, de 500 exposants de 120 sociétés originaires de trois continents à savoir Afrique, Europe, et Asie.
L’accès à l’eau et l’assainissement en Afrique, un état des lieux peu reluisant
Le continent africain dispose de près de 660.000 kilomètres cubes de réserves. Paradoxalement, plus de 300 millions d’Africains n’ont pas accès à l’eau potable. L’Afrique ne manque donc pas d’eau mais de nombreux Africains continuent de souffrir du fait de l’absence ou de l’insuffisance de cette denrée, pourtant indispensable dans la vie des hommes, des animaux et des plantes. Ces défis sont fondamentaux pour l’Afrique si elle veut continuer à exister. Selon l’OMS et l’UNICEF la moitié des ménages en milieu rural n’a pas d’eau potable et plus de la moitié des habitants des zones urbaines n’ont pas de robinet dans leurs maisons.
Des travaux de haut niveau sur des thèmes spécifiques
50 sessions techniques, scientifiques et parallèles, alimentées par 165 communications et présentations ont constitué la charpente des travaux. Les sessions techniques et scientifiques ont porté sur des thématiques liées aux innovations pour une meilleure disponibilité et un accès amélioré de l’approvisionnement en eau, à la gouvernance et outils d’amélioration des performances. Quatre sessions plénières sont venues enrichir les débats. Notamment celle portant sur les innovations pour une meilleure disponibilité et un accès amélioré à l’approvisionnement en eau. Cette rencontre a permis de conceptualiser les innovations et les solutions intelligentes aux obstacles de l’eau et de l’assainissement en Afrique.
La seconde session s’est penchée sur la gouvernance et les outils d’amélioration de la performance dans le secteur de l’eau et de l’assainissement qui sont intimement liés pour la durabilité d’accès à l’eau potable. La troisième s’est consacrée au renforcement des capacités des opérateurs africains en gestion des boues de vidange avec à la clé la présentation du programme de renforcement des partenariats des opérateurs d’assainissement en Afrique pour des investissements optimaux en infrastructure (RASOP Afrique).
L’AAE a reçu une subvention de la fondation Bill et Melinda Gates pour atteindre à travers le programme AAE RASOP Afrique, l’amélioration de la qualité du service et la couverture dans le cadre la gestion des boues de vidange (GBV) et de l’assainissement autonome en milieu urbain en Afrique sub-saharienne.
Un accent particulier a été mis sur la mobilisation de financements axés sur le marché pour combler l’écart financier en vue de réaliser entre autres, les Objectifs de développement durables (ODD).
Des engagements irréversibles, des perspectives encourageantes
Plus d’une quinzaine de recommandations ont été faites à l’issue de ce 18ème congrès. L’AAE et l’ensemble de ses membres et partenaires se sont engagés à poursuivre l’amélioration de leurs performances en matière d’eau non facturée et à soutenir les activités des jeunes professionnels en octroyant des bourses pour la recherche universitaire et en accroissant la participation des femmes lors des réunions statutaires de ladite institution. Le Maroc a été retenu pour assurer la présidence de l’AAE pour la période 2016-2018. Quand le Mali a été désigné pour abriter le 19è congrès de L’AAE.
(AIP)
amak/ask