Le Président Faure Gnassingbé du Togo et son homologue du Bénin Thomas Yayi Boni ont apporté, mardi après-midi, à Abidjan leur compassion au peuple ivoirien suite de l’attaque meurtrière de Grand-Bassam perpétrée, dimanche, par des terroristes, a constaté l’Agence de Presse Africaine (APA) sur place dans la capitale économique ivoirienne.
« Nous nous sommes ici pour dire le choc et l’indignation que nos populations ont traversées après cette attaque à Grand-Bassam », a dit le Président Togolais Faure Gnassingbé en compagnie de Yayi Boni du Bénin après une rencontre avec leur homologue ivoirien Alassane Ouattara.
Les deux chefs d’Etat ouest-africains ont traduit «leur forte condamnation de cet acte effroyable qui a touché ce pays frère qui a une longue tradition d’hospitalité». Pour Faure Gnassingbé, «le terrorisme ne se combat pas seul. La réponse nationale doit être amplifiée par des réponses régionales, internationales ». Il a souligné son «admiration vis-à-vis des forces de sécurité (ivoiriennes) pour leur professionnalisme, leur rigueur ».
Dans cette même veine, le Président béninois, Yayi Boni a salué « la rapidité avec laquelle les forces de l’ordre sont intervenues ». «Nous avons besoin de votre expertise. Il faut aller à la mutualisation des ressources, des expériences pour bâtir un espace régional sécurisé », a- t-il conseillé.
Le phénomène du terrorisme à en croire Yayi Boni, «relève de la compétence internationale». Il a, dans la foulée salué l’attitude de l’opposition ivoirienne qui s’est associée à Alassane Ouattara à la suite de ce drame. « C’est une affaire nationale, une instance sacrée de toutes les forces politiques », a-t-il fait remarquer.
Le Chef de l’Etat ivoirien, très touché, par cette solidarité ouest-africaine a révélé que son pays s’attendait à ces actes terroristes après ceux qui avaient frappé d’autres pays de la région. «Nous nous attendions à une telle attaque comme tout Etat doit l’être », a indiqué Alassane Ouattara qui rassure que la Côte d’Ivoire sera « encore plus forte ».
L’attaque terroriste de Grand-Bassam (non loin d’Abidjan), dimanche revendiquée par le mouvement terroriste Al Qaïda du Maghreb islamique (AQMI) a fait 21 morts dont 15 civils, 3 militaires ivoiriens et 3 terroristes. De nombreux Etats et institutions apportent leurs compassion à la Côte d’Ivoire qui a décrété un deuil de 3 jours depuis lundi.
Un Conseil des ministres se tiendra mercredi dans cette ville historique, première capitale de la Côte d’Ivoire, classée patrimoine historique de l’’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
SY/ls/APA
« Nous nous sommes ici pour dire le choc et l’indignation que nos populations ont traversées après cette attaque à Grand-Bassam », a dit le Président Togolais Faure Gnassingbé en compagnie de Yayi Boni du Bénin après une rencontre avec leur homologue ivoirien Alassane Ouattara.
Les deux chefs d’Etat ouest-africains ont traduit «leur forte condamnation de cet acte effroyable qui a touché ce pays frère qui a une longue tradition d’hospitalité». Pour Faure Gnassingbé, «le terrorisme ne se combat pas seul. La réponse nationale doit être amplifiée par des réponses régionales, internationales ». Il a souligné son «admiration vis-à-vis des forces de sécurité (ivoiriennes) pour leur professionnalisme, leur rigueur ».
Dans cette même veine, le Président béninois, Yayi Boni a salué « la rapidité avec laquelle les forces de l’ordre sont intervenues ». «Nous avons besoin de votre expertise. Il faut aller à la mutualisation des ressources, des expériences pour bâtir un espace régional sécurisé », a- t-il conseillé.
Le phénomène du terrorisme à en croire Yayi Boni, «relève de la compétence internationale». Il a, dans la foulée salué l’attitude de l’opposition ivoirienne qui s’est associée à Alassane Ouattara à la suite de ce drame. « C’est une affaire nationale, une instance sacrée de toutes les forces politiques », a-t-il fait remarquer.
Le Chef de l’Etat ivoirien, très touché, par cette solidarité ouest-africaine a révélé que son pays s’attendait à ces actes terroristes après ceux qui avaient frappé d’autres pays de la région. «Nous nous attendions à une telle attaque comme tout Etat doit l’être », a indiqué Alassane Ouattara qui rassure que la Côte d’Ivoire sera « encore plus forte ».
L’attaque terroriste de Grand-Bassam (non loin d’Abidjan), dimanche revendiquée par le mouvement terroriste Al Qaïda du Maghreb islamique (AQMI) a fait 21 morts dont 15 civils, 3 militaires ivoiriens et 3 terroristes. De nombreux Etats et institutions apportent leurs compassion à la Côte d’Ivoire qui a décrété un deuil de 3 jours depuis lundi.
Un Conseil des ministres se tiendra mercredi dans cette ville historique, première capitale de la Côte d’Ivoire, classée patrimoine historique de l’’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
SY/ls/APA
