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Société Publié le vendredi 1 avril 2016 | Alerte Info

Affrontements intercommunautaires: Banny, ex-Premier ministre ivoirien, appelle au "désarmement des forces traditionnelles"

© Alerte Info Par Atapointe
PDCI/Appel de Daoukro: 4 candidats organisent une conference de presse
Jeudi 26 Février 2015. Abidjan, Sofitel Hôtel Ivoire. Charles Konan Banny, Essy Amara, Bertin Konan Kouadio et Jérôme Kablan Brou ont annoncé au cours d`une conférence de presse, qu`ils seront absents au Congrès du PDCI-RDA , prévu samedi
L’ex-Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, se dit "attristé" par les récents affrontements intercommunautaires ayant fait une vingtaine de morts à Bouna, dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, appelant au "désarmement des forces traditionnelles", dans un communiqué.

"Cette nouvelle manifestation de brutalité inhumaine m’attriste profondément", a dit M. Banny, affirmant avoir "une pensée pieuse pour les défunts" tout en leur souhaitant "un prompt rétablissement aux blessés" estimé à plus de la quarantaine.

M. Banny a soutenu que cette "nouvelle flambée de violence appelle une réaction ferme et impartiale de l’Etat qui doit faire respecter l’autorité républicaine sur toute l’étendue du territoire national".

Les autorités ivoiriennes doivent "procéder sans délai au désarmement et au cantonnement des forces traditionnelles qui s’immiscent ostensiblement dans le règlement des questions qui devraient relever exclusivement de l’administration publique", a-t-il ajouté.

Des Lobis, un peuple essentiellement agricole et les peulhs, des éleveurs nomades (sous tutelle des Koulangos), se sont affrontés dans la localité, où 23 décès ont été enregistrés, ravivant des tensions.

Cette crise dans la région de Bounkani, dont "on minimise la gravité en l’assimilant aux litiges récurrents entre agriculteurs autochtones et éleveurs itinérants, est d’une ampleur jamais observée dans notre pays", a-t-il poursuivi.

Pour lui "des imbrications complexes mêlent à un conflit d’espace une lutte d’influence dont les supplétifs, appelés Dozos (chasseurs traditionnels), profitent pour semer la mort et la désolation".

La Côte d’Ivoire qui "surmonte lentement le traumatisme occasionné par l’attaque barbare de Grand-Bassam (43 Km à l’Est d’Abidjan)", a connu en plus de ces violences dans le Bounkani, des "incidents meurtriers" à Assuéfry (nord-est).

PAL
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