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Politique Publié le lundi 4 avril 2016 | APA

Procès «braquage» de la BCEAO : le Procureur requiert 20 ans de prison contre Gbagbo et 3 de ses ministres

© APA Par DR
Communiqué du président Laurent Gbagbo
Le Procureur Clovis Alexandre Assemian a requis, lundi, à Abidjan à la reprise du procès de l’affaire de « braquage » de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), 20 ans de prison contre l’ancien chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo et son Premier ministre Gilbert Aké N'gbo ainsi que ses ministres Désiré Dallo (Economie et finances) et Justin Koné Katinan (Budget).

Ils sont accusés par le Ministère public pour «vol en réunion par effraction portant sur des caves de la BCEAO et des numéraires ; complicité de vol en réunion par effraction ; destruction d'une installation appartenant à autrui ; détournement de deniers publics ».

En outre, le Procureur a requis une amande d'un million de FCFA contre ces quatre personnalités avant de demander un mandat d'arrêt international contre Justin Koné Katinan, exilé au Ghana depuis la fin de la crise poste-électorale de décembre 2010 à avril 2011, ayant fait plus de 3000 morts.

Par ailleurs, il a requis 5 ans de prison et une amande de 500 mille francs CFA contre chacun des huissiers de justice Antoine Oulaï Crépin, Yacouba Kéïta, Edmond Amonh Loesse, Gnéplé Séri, Kouadio Brou, André Marie Té Beignand et Lucien Séka Monney.

Ces huissiers qui ont dressé les procès-verbaux de constat après ce «braquage» de la BCEAO et certaines banques commerciales sont également poursuivis pour «complicité».

Avant la réquisition du Procureur, les avocats de l'Etat ivoirien ont réclamé 827 milliards de FCFA à l'ensemble des prévenus en guise de réparation des « énormes préjudices subis ». Selon Me Vafoungbé Diomandé et son confrère Mathias Coulibaly, l'Etat doit "assurer l'indemnisation de la BCEAO et des banques commerciales" réquisitionnées pendant cette période de la crise post-électorale.

Les avocats de la Banque nationale d'investissements (BNI, service public) et de la Société des transports abidjanais (SOTRA, service public) sont également intervenus en réclamant chacun, plus de 2 milliards de FCFA aux prévenus.

Face aux «nouvelles pièces (BNI et SOTRA) qui s'ajoutent au dossier, les avocats de la défense ont réclamé et obtenu du Président du Tribunal, Ahmed Coulibaly la suspension de l'audience qui prendra mardi après-midi.

LS/APA
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