x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Économie Publié le mardi 5 avril 2016 | Ivoire-Presse

Région des savanes/ Fuite de l’anacarde des frontières Nord vers le Mali et le Burkina Faso

© Ivoire-Presse Par DR
Région des savanes/ Fuite de l’anacarde des frontières Nord vers le Mali et le Burkina Faso
Répression engagée par le conseil coton et anacarde des régions du poro, tchologo et bagoué avec l’appui des préfets
La répression engagée par le conseil coton et anacarde des régions du poro, tchologo et bagoué avec l’appui des préfets
Des camions de 10 et 35 tonnes ont été interceptés à Nafougolo village ivoirien situé du coté du Burkina Faso et à Pogo du coté du Mali. La marchandise frauduleuse en partance pour ces pays vosins était couverte de tonnes de maïs. Des tricycles ont été prit entrain de traverser avec des sacs de noix de cajou brutes les fleuves laleraba (coté Burkina Faso) et la bagoué (coté Mali), des bascules de pesées ont été saisies avec des produits immatures. Des sacs en plastiques et non en jute recommandés sont déchirés, des acheteurs interpelés…tel est le bilan de la répression engagée contre les fraudeurs.
La répression est en effet désormais engagée par la brigade mixte de contrôle des frontières terrestres des délégations régionales du poro, tchologo et bagoué du conseil coton et anacarde contre les fraudeurs qui font sortir l’anacarde par les frontières terrestres du Nord vers les pays voisins que sont le Mali et le Burkina Faso apres la sensibilisation.Le retrait de l’agrément, la confiscation du produit et des mesures pénales dont l’emprisonnement est prévu à quiconque s’adonne à cette activité nuisible à l’économie de la Côte d’Ivoire ont déclarés Koné Issouf , Koné Effierita Fatagna et Coulibaly Logozié Namongo délégués régionaux du conseil coton et anacarde des régions du poro, tchologo et bagoué. C’était les 29,30 et 31 mars 2016 lors des visites inopinées effectuées sur le terrain, appuyées par les forces de défenses et de sécurité et des préfets qui en assurent la présidence des comités de veille.
« Vu l’engouement des prix (350, 500, 600 f Kg de noix brute de cajou ) et la course effrénée d’augmenter le volume d’achat il ya aujourd’hui des acheteurs qui ne respectent pas les normes de commercialisation (ramassage et non cueillettes sur les arbres , séchages sur des claies, refroidissement et stockages sur des palettes ou des bois) a indiqué Koné Issouf délégué de la région du poro. Le résultat de ces mauvaises pratiques est connu aux ports d’Abidjan et de San Pedro ou des tonnes d’anacardes destinées à l’exportation sont purement et simplement refoulées pour mauvaise qualité avec taux élevé d’humidité ont relevés Koné Effierita Fatagna et Coulibaly Logozié Namongo délégués des régionaux du tchologo et bagoué.

L’on a découvert au cours de cette tournée de sensibilisation et de répression des gros villages conçu pour le trafic de contrebande dénommés Kadarvogo, babaalivogo,Tangobada, Nafougolo, Sissengué, Nigouni… en bordure des fleuves le Laleraba (coté Burkina Faso ) et la Bagoué (coté Mali). Des hauts lieux de prédilection du trafic de contrebandes et de la fuite de l’anacarde. Des sites qui servent de passoirs aux acheteurs et producteurs pour faire passer leur marchandises
ont souligné les préfets des départements de M’bengué (Djiké Raymond Claude) et de Ouangolodougou préfet (Coulibaly Sinhindou) . « il faut que la fuite des produis agricoles prennent fin , que ces personnes arrêtent ces pratiques qui nuisent à l’économie de notre pays, la sensibilisation a assez durée, ceux qui ne veulent pas comprendre vont subir la rigueur de la Loi » a averti les gouverneurs.
Que les populations ne soient pas complices des tentatives de fraudes et que les producteurs d’anacardes respectent les techniques post récolte afin que la Côte d’Ivoire qui occupe le 1er rang de producteurs mondial le maintienne toujours ont conseillés les membres de la brigade mixte de contrôle des frontières terrestres conseils coton et anacarde.
Les messages de sensibilisation ont été une énième fois distillés aux producteurs et acheteurs d’anacarde à savoir « bien récolter, laisser tomber terre la noix et non la cueillir, bien sécher, bien trier, bien stocker, conditionner dans des sacs en jutes et stocker sur des palettes ». .

Benogo Toure
(Correspondent des savanes)
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Économie

Toutes les vidéos Économie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ