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Politique Publié le mardi 5 avril 2016 | Alerte Info

Armée ivoirienne: Près de "10% de l’arsenal militaire" en possession d’un ex-chef de guerre et son frère (ONU)

© Alerte Info Par Atapointe
Visite d`Etat dans le Gbêkê: Conseil des ministres de Bouaké
Mardi 26 novembre 2013. SEM Alassane Ouattara a présidé un conseil des ministres à la Préfecture de Bouaké dans le cadre de la visite d`Etat qu`il effectue dans la région du Gbêkê. Photo : wattao.
Plus de 1.500 armes, soit "environ 10% de l’arsenal militaire total" de la Côte d’Ivoire, sont en possession d’un ex-chef de guerre, le lieutenant-colonel Issiaka Ouattara dit Wattao et son frère Morou Ouattara, selon un rapport d’experts de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) publié lundi.

"Alors que 2.371 armes figuraient sur le registre des armes des forces armées comme étant en possession de la Garde républicaine au mois de janvier, le groupe (d’experts) a constaté que cette unité ne possède que 809 armes", indique le rapport daté du 17 mars et adressé au président du Conseil de sécurité de l’Onu.

Les "1.562" autres armes "manquantes" qui représentent "environ 10% de l’arsenal militaire total", sont "en possession du Lieutenant-colonel Issiaka Ouattara et de son frère Morou Ouattara (alias Commando Atchengue)", ont précisé les experts, relevant "11 mitrailleuses (…) huit lance-roquettes RPG-7 et trois fusils de haute précision" parmi ces armes.


Selon l’Onu, "la plupart des anciens commandants de zone" de l’ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles (FN) dont Wattao, "qui jouent un rôle de premier plan au sein de l’appareil de sécurité" ivoirien, "gardent le contrôle de leurs arsenaux même s’ils autorisent le marquage des armes".


Ces armes "échappent" toutefois au contrôle de l’Etat, dans la mesure où elles "n’ont pas été déposées dans les armureries".


Au 7 janvier, "16.371 armes étaient réparties au sein des unités militaires" et "30 %" d’entre elles "étaient destinées à être détruites, principalement parce qu’elles n’ont pas de numéro de série", poursuit le rapport, citant le chef d’Etat-major des armées de Côte d’Ivoire.


Ancien com’zone (commandant de zone) de la ville de Bouaké dans le Centre ivoirien, Issiaka Ouattara est l’un des acteurs de l’ex-rébellion armée qui a occupé une partie de la Côte d’Ivoire pendant plusieurs années, après un coup d’Etat manqué en septembre 2002.


MYA
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