Le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, s’est prononcé sur les dernières accusations qui écorchent la deuxième personnalité du pays, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. En effet, un rapport du groupe d’experts de l’ONU sur la Côte d’Ivoire accuse les Forces Nouvelles, l’ex-rébellion ivoirienne dirigée par Guillaume Soro, d’avoir acheté des «quantités importantes d’armes» au lendemain de la crise postélectorale de 2010-2011. « Le Groupe (d’experts) a constaté l’acquisition par les Forces nouvelles de quantités importantes d’armes et de munitions (300 tonnes selon les estimations) au lendemain de la crise postélectorale. Guillaume Soro s’est lui-même chargé de l’acquisition du matériel, de son transport jusqu’à Bouaké (centre) et Korhogo (nord) et de sa répartition entre membres des Forces nouvelles », précise le document qui a été adressé le 15 mars au président du Conseil de sécurité de l’ONU.
Au point de presse, qu’il a animé au terme du Conseil des ministres, ce mercredi 6 avril 2016, à la présidence de République au Plateau, Bruno Nabagné Koné a indiqué que «ce rapport de l’ONU est pris au sérieux mais à ce stade, il est précoce de faire un commentaire sur son contenu ». Précisant que le gouvernement «attend les tenants et les aboutissants» de ce document avant de se prononcer. « Nous n’avons pas envie de dire que ce rapport manque de crédibilité, mais nous attendons de le voir avant de juger », a-t-il couper court.
Danielle Tagro
Au point de presse, qu’il a animé au terme du Conseil des ministres, ce mercredi 6 avril 2016, à la présidence de République au Plateau, Bruno Nabagné Koné a indiqué que «ce rapport de l’ONU est pris au sérieux mais à ce stade, il est précoce de faire un commentaire sur son contenu ». Précisant que le gouvernement «attend les tenants et les aboutissants» de ce document avant de se prononcer. « Nous n’avons pas envie de dire que ce rapport manque de crédibilité, mais nous attendons de le voir avant de juger », a-t-il couper court.
Danielle Tagro