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Société Publié le dimanche 10 avril 2016 | Ministères

Education: la ministre Kandia porte la voix de la Côte d’Ivoire à l’UNESCO

© Ministères Par DR
UNESCO: Kandia Camara porte la voix de la Côte d`Ivoire à la 38ème session de la conférence générale
Du 03 au 06 novembre 2015, la ministre Kandia Camara, en charge de l`éducation a pris part à Paris à la 38ème session de la conférence générale de l`UNESCO
Madame Kandia CAMARA, Ministre de l’Education Nationale de la Cote d’Ivoire, a appelé à la vigilance et au renforcement de la « défense de la paix » dans le monde face à la résurgence de la menace terroriste. Parlant au nom de la Cote d’Ivoire et de l’Afrique hier à la 199e session de l’UNESCO, qui se tient du 4 au 15 avril à Paris, elle y a dénoncé les attaques terroristes, qui ont endeuillé les capitales et les villes africaines, ainsi que celles du vieux continent. « Les travaux de cette session du Conseil exécutif de l’UNESCO s’ouvrent dans un contexte mondial marqué par des actes terroristes qui contreviennent gravement à la mission fondamentale de l’UNESCO qui est d’inscrire la paix dans l’esprit des hommes et des femmes, » a-t-elle déploré d’emblée. « Devant cette menace croissante, l’UNESCO se doit d’accroitre la vigilance afin de donner à l’exigence éthique et pratique de la paix une efficience plus réelle. Les peuples du monde ont besoin de paix,» a-t-elle suggérée. Et le constat que la Ministre ivoirienne fait en révélant qu’« on veut faire taire la voix de la paix au profit de celle de la terreur, » est l’expression du refus de l’ordre macabre que veulent instaurer les terroristes.
D’où l’invitation à puiser dans les compétences et attributions de l’institution onusienne les ressources pour « élever les défenses de la paix dans l’esprit des hommes » conformément au crédo de l’UNESCO. « En cela, chaque Etat doit pleinement prendre sa part dans la mise en œuvre des programmes de notre Organisation. Particulièrement dans le domaine de l’éducation, le Plan d’action Education 2030 doit faire l’objet d’appropriation sincère et efficace afin de construire des sociétés inclusives et équitables. Dans cette perspective, mon pays, à travers un cadre législatif et réglementaire, a institué la scolarisation obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans. Au plus haut niveau de l’Etat, les conditions de réalisation et les mesures d’accompagnement nécessaires ont été prises, » a-t-elle argumenté.
Notre pays participe à la 199è session du Conseil Exécutif de l’UNESCO, en tant que membre élu. Le Conseil Exécutif est le deuxième organe directeur de l’UNESCO. Il comprend 58 membres élus, chacun, pour un mandat de 4 ans. Ayant obtenu un siège lors de la dernière conférence générale, soit en novembre 2015, la Côte d’ivoire a un mandat de quatre ans, donc qui expire en 2019. Conformément à la règlementation, l’intervention devant le Conseil Exécutif doit donc tenir compte des intérêts du groupe, de l’Etat membre et la conformité avec les grands programmes.
Autrement dit, chaque Etat membre ne vient pas seulement au nom de son pays, mais représente l’intérêt de son groupe électoral. Pour notre part, la Côte d’Ivoire fait partie du groupe (Va) qu’est l’Afrique. Parlant donc au nom du berceau de l’humanité, l’émissaire ivoirienne a plaidé pour que le nouveau format des programmes d’activités tienne compte, à l’avenir, non seulement des activités menées en Afrique dans le cadre de la mise en œuvre des programmes ordinaires, mais aussi mette en exergue les activités conformes à la Stratégie opérationnelle de la Priorité Afrique. Ainsi, Mme Kandia CAMARA a fait prévaloir l’exception africaine à la tribune de l’UNESCO.
Par ailleurs, elle a exprimé toute la gratitude de la Cote d’Ivoire à « l’UNESCO qui a accompagné la sortie de crise et la consolidation de la paix dans mon pays par un programme spécial post conflit couvrant ses domaines de compétence. La mise en œuvre de ce programme s’évalue en des termes encourageants comme c’est le cas des appuis à l’harmonisation et à la révision des programmes d’enseignement technique et de formation professionnelle, à l’acquisition de matériels didactiques et dans bien d’autres domaines. »
En somme, Mme Kandia CAMARA a fait une intervention dense, riche d’engagements, de reconnaissance, d’appel à la responsabilité face à la protection et à la promotion de la culture. «L’action de l’UNESCO en faveur de la protection de la culture et de la promotion du pluralisme culturel en cas de conflits comme celle effectuée à Tombouctou, est une initiative que nous saluons et encourageons. Mais sa véritable portée ne sera durable et efficace que par l’engagement des Etats membres. C’est pourquoi, l’UNESCO doit continuer de sensibiliser et d’inviter les Etats africains à signer et à ratifier les conventions relatives à la protection et à la promotion de la culture, notamment la Convention 1954 et ses protocoles additionnels, les conventions 1970 et 1972, » a-t-elle insisté.
Pour conclure, le Ministre ivoirien a saisi l’opportunité qu’offrait cette session pour « exprimer notre gratitude à l’UNESCO pour la création prochaine de l’école panafricaine pour la paix à Yamoussoukro, et pour toute la sollicitude dont la Côte d’Ivoire, notre pays fait l’objet de sa part. »

Lassina KEITA
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