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Art et Culture Publié le lundi 11 avril 2016 | L’intelligent d’Abidjan

2ème édition d’Abi-reggae: le colloque met le développement de l’Afrique au cœur des débats

© L’intelligent d’Abidjan Par Serges T.
Cérémonie d`ouverture de la 2è édition du Festival International de Reggae d`Abidjan par le ministre de la culture
Jeudi 07 Avril 2016. Abidjan. M Bandama Maurice ministre de la culture la francophonie a présidé la cérémonie d`ouverture de la 2è édition du festival international ABI REGGAE en présence du ministre de l`emploi de la protection social Dosso Moussa et M Sidi Touré ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l`Emploi des Jeunes et du Service Civique.
La 2ème journée du colloque de la 2ème édition du festival international de reggae d’Abidjan qui s’est tenue le vendredi 08 avril 2016 au palais de la Culture de Treich-ville, a mis le développement de l’Afrique au cœur des débats.

‘’ Défis du panafricanisme’’, tel est le thème débattu par des universitaires, intellectuels et étudiants lors de ce colloque. Mme Awa N’ Diaye, présidente d’une Ong installée en Europe et Dr Younkala, professeur d’université ont, chacun dans son exposé liminaire, expliqué que l’Afrique a certes des difficultés, mais ses filles et fils peuvent l’en sortir si ceux-ci se donnent la main. Pour les deux panelistes, après 400 ans d’esclavage, l’Afrique continue de subir la colonisation et cela est inadmissible. Et de soutenir que Bob Marley disait aux Africains et Afro-descendants, de s’affranchir de l’esclavage mental. Selon eux, le panafricanisme est la base du développement de l’Afrique conditionnée par le panafricanisme économique qui doit guider le panafricanisme politique. C’est pourquoi, ils sont unanimes à dire, que sans la liberté économique, il n’y a pas de liberté politique. Comme solution urgente, ils proposent la politique des grands ensembles, telle la formation des Etats-Unis d’Afrique en commençant par la mise en place des organisations sous-régionales fortes comme la Cedeao en Afrique occidentale et la Cemac en Afrique centrale. Pour eux, si la Chine a pu sortir 600 millions de personnes de la pauvreté en 30 ans, c’est dire que l’Afrique peut autant, sinon mieux pour ses populations. Surtout que c’est un flux de 600 milliards de dollars qui est transféré des pays du Nord vers les pays du Sud par an.

Quant aux intervenants composés en majorité d’étudiants et intellectuels, ils ont déploré que le capitalisme qui gouverne le monde a été fait sur le dos des Africains en pillant leurs richesses. Ils ont accusé les forces du capitalisme de vouloir toujours tenir sous leur joug, l’Afrique et les Africains. Toute chose que les Africains et les Afro-descendants doivent refuser en se donnant les moyens éducatifs, intellectuels pour renverser la situation. Puis, ils se sont posé la question de savoir si les Africains sont prêts pour le changement surtout lorsqu’on regarde de près la manière dont les Chefs d’Etat africains gèrent leur pays.

M. Ouattara
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