Une délégation d’équipementiers Vietnamiens a entamé, mardi, à Abidjan une mission en Côte d’Ivoire à l’initiative du Conseil du coton et de l’anacarde afin d’appuyer le secteur de l’anacarde dans le cadre de la transformation locale de ce produit, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Selon Karim Berthé, Coordonnateur général du Conseil , chargé du développement industriel, « il faut qu’on puisse multiplier ce genre de rencontres pour parler un peu plus de l’anacarde, de la transformation surtout en Côte d’Ivoire ».
« Cette visite des experts vietnamiens vise à renforcer notre politique de transfert de technologie, de transformation de l’anacarde en Côte d’Ivoire », a expliqué Karim Berthé rappelant que le conseil est « entrain de bâtir le centre de technologie de cajou à Yamoussoukro (la capitale politique et administrative ivoirienne )».
« C’est notre usine-école qui va servir à soutenir le secteur industriel de l’anacarde en partenariat avec les indiens », a-t-il ajouté.
Le coordonnateur en charge du développement industriel de l’organe de régulation et de développement des filières coton et anacarde a par ailleurs regretté le faible taux de transformation de la noix de cajou.
« En 2015, c’est 702 510 de noix brutes produites et 42 000 tonnes transformées en Côte d’Ivoire. Ce qui représente à peine 6% (...). Toutes les tonnes qu’on exporte, c’est en réalité des emplois qu’on exporte, qu’on envoi vers d’autres pays. Voilà pourquoi nous croyons à la transformation », a soutenu M. Berthé.
« On a besoin surtout de technologies, de stratégies bien conçues, bien menées. C’est une activité nouvelle en Côte d’Ivoire que nos techniciens ne connaissent pas forcement. Il n’y a pas d’expertise locale », a poursuivi M. Berthé.
Jean Pierre To, à la tête de la délégation du Vietnam a pour sa part indiqué que sa structure « accompagne les équipementiers et organismes à se structurer et à développer la filière ».
« En tant qu’université, nous apportons le soutien technique et mobilisons toutes les ressources. On fait des transferts technologiques dans le cadre de notre incubateur technologique », a expliqué le chef de la délégation qui séjourne en terre ivoirienne.
Une visite des unités de transformations dans plusieurs localités du pays est également au menu de cette mission vietnamienne qui s’achève samedi. La Côte d’Ivoire est devenue en 2015, le premier producteur mondial de l’anacarde avec plus de 700 000 tonnes.
SY/ls/APA
Selon Karim Berthé, Coordonnateur général du Conseil , chargé du développement industriel, « il faut qu’on puisse multiplier ce genre de rencontres pour parler un peu plus de l’anacarde, de la transformation surtout en Côte d’Ivoire ».
« Cette visite des experts vietnamiens vise à renforcer notre politique de transfert de technologie, de transformation de l’anacarde en Côte d’Ivoire », a expliqué Karim Berthé rappelant que le conseil est « entrain de bâtir le centre de technologie de cajou à Yamoussoukro (la capitale politique et administrative ivoirienne )».
« C’est notre usine-école qui va servir à soutenir le secteur industriel de l’anacarde en partenariat avec les indiens », a-t-il ajouté.
Le coordonnateur en charge du développement industriel de l’organe de régulation et de développement des filières coton et anacarde a par ailleurs regretté le faible taux de transformation de la noix de cajou.
« En 2015, c’est 702 510 de noix brutes produites et 42 000 tonnes transformées en Côte d’Ivoire. Ce qui représente à peine 6% (...). Toutes les tonnes qu’on exporte, c’est en réalité des emplois qu’on exporte, qu’on envoi vers d’autres pays. Voilà pourquoi nous croyons à la transformation », a soutenu M. Berthé.
« On a besoin surtout de technologies, de stratégies bien conçues, bien menées. C’est une activité nouvelle en Côte d’Ivoire que nos techniciens ne connaissent pas forcement. Il n’y a pas d’expertise locale », a poursuivi M. Berthé.
Jean Pierre To, à la tête de la délégation du Vietnam a pour sa part indiqué que sa structure « accompagne les équipementiers et organismes à se structurer et à développer la filière ».
« En tant qu’université, nous apportons le soutien technique et mobilisons toutes les ressources. On fait des transferts technologiques dans le cadre de notre incubateur technologique », a expliqué le chef de la délégation qui séjourne en terre ivoirienne.
Une visite des unités de transformations dans plusieurs localités du pays est également au menu de cette mission vietnamienne qui s’achève samedi. La Côte d’Ivoire est devenue en 2015, le premier producteur mondial de l’anacarde avec plus de 700 000 tonnes.
SY/ls/APA
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