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Économie Publié le jeudi 21 avril 2016 | Ministères

Assemblées de printemps du FMI et de la banque mondiale / financement des infrastructures : le ministre Abdourahmane CISSE partage l’expérience ivoirienne à Washington

© Ministères Par Marc innocent Atigan
RENDEZ-VOUS DU GOUVERNEMENT: Le Ministre auprès du Premier ministre en charge du Budget et du Portefeuille de l’Etat évoque l’impact du budget 2016 sur la croissance
Invité de la tribune les Rendez-vous du Gouvernement, le ministre auprès du Premier ministre en Charge du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Abdourahmane Cissé a entretenu la presse sur l’impact du Budget 2016 sur la croissance économique
« Marchés des capitaux et investisseurs institutionnels dans le financement des
Infrastructures ». C’est autour de ce thème que le Ministre auprès du Premier Ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Abdourahmane CISSE, a pris part le 16 avril, à Washington, aux Etats-Unis, à un panel, en marge des Assemblées de printemps du Fmi et de la Banque mondiale. Une rencontre qui s’inscrit également dans le cadre du Forum mondial 2016 sur les infrastructures organisé par la Banque mondiale en collaboration avec l’ensemble des banques multilatérales de développement et dont le thème principal est « l’accroissement et l’efficacité du financement des infrastructures ». Et qui fait suite aux engagements pris à l’issue de la troisième conférence internationale sur le financement du développement tenu à Addis-Abeba en juillet 2015.

L’objectif du panel étant d’identifier les principales actions à mener par les pays émergents et en développement en vue de tirer davantage profit des marchés financiers et d’attirer plus d’investisseurs institutionnels dans le cadre du financement des investissements en infrastructures. Ainsi, lors des échanges qui ont meublé le panel, Abdourahmane CISSE a indiqué que parmi les actions à mener par les pays en développement en particulier, figurent l’assurance d’une stabilité sociopolitique en vue de garantir le retour sur investissement à moyen et long terme, l’amélioration du climat des affaires et le renforcement de la responsabilité financière. A cela s’ajoutent l’engagement des Etats à travers l’accroissement du financement budgétaire de l’investissement, le renforcement des cadres macroéconomique et budgétaire et l’existence de projets bancables.

Au chapitre de la stabilité sociopolitique, le ministre a expliqué que la Côte d’Ivoire a mené un dialogue social et organisé une élection présidentielle apaisée et transparente en 2015, dissipant ainsi toute inquiétude des investisseurs. En outre, a informé Abdourahmane CISSE, plusieurs actions ont été menées dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires. Ce qui a permis à la Cote d’Ivoire d’améliorer son classement dans le Rapport Doing Business de la Banque Mondiale. « La part du budget de l’Etat allouée aux dépenses d’investissement est passée du simple au double en atteignant environ un tiers du budget global. Sur le plan du renforcement du cadre macroéconomique et budgétaire, le taux de croissance de la Côte d’Ivoire a atteint plus de 9% sur la période du premier Plan national de développement (PND) et devrait être maintenu à 8,7% en moyenne sur la période 2016-2020 avec une maîtrise de l’inflation et du déficit budgétaire reste en dessous de 3%, la norme communautaire », a par ailleurs informé le ministre Cissé. Précisant que la Côte d’Ivoire vient d’élaborer le PND 2016-2020 qui fera l’objet d’un groupe consultatif à Paris en mai prochain.

Pour les financements innovants, il a noté que la Côte d’Ivoire a eu recours très souvent à des partenariats publics privés comme ce fut le cas pour le financement de la construction du troisième pont d’Abidjan et la centrale thermique d’Azito avec l’implication de la SFI.
Selon le panel, pour mobiliser davantage de financements sur les marchés des capitaux et attirer plus d’investisseurs institutionnels, les pays émergents et en développement doivent relever certains défis comme le renforcement de la confiance des investisseurs, le développement des marchés financiers domestiques, l’approfondissement des financements innovants, la mutualisation des actions dans un cadre de régionalisation, l’implication des institutions internationales telles que la SFI et la MIGA et la proposition de projets d’investissements bancables.

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