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Économie Publié le jeudi 28 avril 2016 | L’intelligent d’Abidjan

Investissements en Côte d’Ivoire: Duncan invite les Français à reprendre leur place de leader dans l’économie ivoirienne

© L’intelligent d’Abidjan Par Marc Atigan
Coopération: le Gouvernement ivoirien offre un diner à la délégation tunisienne
Le chef du gouvernement ivoirien Kablan Duncan a offert un dîner à la délégation tunisienne conduite par SEM. Habib Essid, le Premier Ministre. Plusieurs membres membres du gouvernement ont participé au Dîner.
La délégation du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) conduite par son président, Pierre Gattaz a eu des échanges avec le Premier ministre Daniel Kablan Duncan et des membres du gouvernement, le mardi 26 avril 2016 à la primature. Le chef du gouvernement ivoirien qui s’est réjoui de la présence des patrons de PME et ETI françaises, les a invités à reprendre leur place de leader au niveau des investissements en Côte d’Ivoire : «Je voudrais dire à nos amis Français, vous avez la chance de connaître la Côte d’Ivoire. Vous avez la langue, des amitiés de très longue date, la plupart des ministres ivoiriens ont fait des études en France. De grâce, sautez sur cette occasion. En 2015 vous êtes 4ème en matière d’évolution des flux financiers, alors que vous étiez 1er depuis longtemps. C’est pourquoi je suis heureux de cette arrivée formidable et j’espère que dans un an, suite au passage du président Pierre Gattaz, nous allons avoir une montée très forte des entreprises françaises en Côte d’Ivoire, au niveau des grands groupes, mais aussi des PME qui vont investir davantage. La Côte d’Ivoire est une terre d’accueil, vous la connaissez, gardons donc le contact, parce que la France et la Côte d’Ivoire, c’est une affaire de cœur». Pierre Gattaz et les membres de sa délégation composée d’une centaine de patrons de Petites et moyennes entreprises (PME) et d’Entreprises de taille intermédiaire (ETI) ont félicité le chef du gouvernement ivoirien pour son pragmatisme dans la recherche de solutions aux difficultés rencontrées par les opérateurs économiques français qui souhaitent revenir en Côte d’Ivoire : «Il y a des perspectives, le Premier ministre a tenu un discours de croissance et de développement économique très positif à l’égard des relations entre la France et la Côte d’Ivoire. Il est très pragmatique, il a une très bonne réputation en France et on sait que c’est un homme très fiable. Cela est très important pour les 150 chefs d’entreprises qui étaient dans cette délégation. C’est la première étape d’une grande histoire entre nos deux pays pour construire l’avenir de la Côte d’Ivoire avec tous les besoins d’un pays qui se développe, qui a un taux de croissance incroyable de 8 à 10% par an depuis des années. C’est très encourageant pour nous les Français. La France a vécu les trente piteuses après ses trente glorieuses. Il faut créer les trente audacieuses. L’Afrique est un immense continent qui va passer de 1 milliard d’individus à 2 milliards. La Côte d’Ivoire est un pays historiquement proche de la France, il faut être maintenant beaucoup moins frileux et investir dans ce pays. Il faut que nos PME et nos ETI viennent en Côte d’Ivoire, parce qu’il y a des besoins. Le Premier ministre a parlé d’un besoin de 1000 ponts métalliques, ce qui est extraordinaire. La France est donc mieux placée pour accompagner le développement de la Côte d’Ivoire dans la durée, en créant de l’emploi à valeur ajoutée. C’est ce que la France, ses filières d’excellence, ses grands groupes, son Cac 40, ses PME et ETI peuvent apporter. Nous allons pousser ces entreprises à venir».

Faire bouger les monopoles
Avant cette rencontre avec Daniel Kablan Duncan, les ministres Jean-Claude Brou, Abdourahmane Cissé, Allah Kouadio, Ly Ramata Bakayoko, le président du MEDEF a co-animé une conférence de presse avec son homologue ivoirien, Jean Kacou Diagou. Au cours des échanges, Pierre Gattaz a milité pour une concurrence loyale dans le secteur des affaires en Côte d’Ivoire : «L’idée de cette mission c’est d’emmener les entreprises à faire bouger les monopoles. Cela passe par une collaboration entre les PME françaises ou ivoiriennes pour un dynamisme des secteurs en proie au monopole. La concurrence doit être de mise, car elle contribue à rendre le tissu économique plus dynamique favorisant ainsi la création d’emplois et de richesses. Pour sa part, le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire a appelé à un partenariat gagnant-gagnant entre les PME françaises et ivoiriennes, afin d’apporter la contribution du secteur privé estimée 62% dans le PND 2016-2020.

Olivier Dion
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