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Économie Publié le vendredi 29 avril 2016 | Notre Voie

Projets cofinancés: la Banque mondiale interpelle l’Etat

© Notre Voie Par DR
Ouverture à Abidjan de la Revue annuelle 2016 de la performance du portefeuille de projets financés par la Banque mondiale en Côte d’Ivoire
Jeudi 28 avril 2016. Abidjan. L’auditorium de la Primature a abrité les travaux de la Revue annuelle de projets financés par la Banque Mondiale en Côte d’Ivoire. Il ressort de l’allocution du ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des Finances, Adama Koné que le portefeuille projets Banque mondiale pour la Côte d’ivoire enregistre 17 projets dont 13 projets nationaux et 4 régionaux.
La quatrième édition de la revue de la performance du portefeuille des projets et programmes financés ou cofinancés par la Banque mondiale s’est tenue, hier, à l’auditorium de la primature. Le ministre en charge de l’Economie et des Finances, Adama Koné, a indiqué que le portefeuille est constitué à ce jour de 17 projets dont 13 projets nationaux et 4 projets régionaux pour un volume total d’engagements d’environ 526,87 milliards FCFA. A cela, a-t-il poursuivi, s’ajoutent les appuis budgétaires ainsi que les financements de Miga et de la Sfi. Le ministre a souligné quelques contraintes qui nécessitent une attention soutenue et dont la levée devrait concourir à la mise en œuvre satisfaisante des projets. Notamment la mobilisation des ressources de la contrepartie Etat, l’application du décret N° 2015-475 du 1er juillet 2015 portant procédures et modalités de gestion des projets et programmes financés ou cofinancés par les partenaires techniques et financiers, le fonctionnement effectif des comités de pilotage en vue de l’appropriation effective des projets par les ministères de tutelle. «C’est dans ce cadre qu’il nous apparait important de faire en sorte que le nouveau cadre de partenariat pays (2015-2019) proposé par la Banque mondiale soit le socle dynamique de notre coopération», a-t-il déclaré.

Le directeur des Opérations de la Banque mondiale, Pierre Laporte, s’est désolé de ce que l’engagement de l’Etat à atteindre un taux de décaissement de 80% n’ait pas été respecté. Il a alors invité l’Etat à se réengager pour des projets effectifs, efficaces et performants avec un niveau de décaissement élevé. «Nous avons convenu ensemble de mettre l’accent pour cette présente revue annuelle sur l’efficacité institutionnelle, les défis de la qualité des projets et les goulots d’étranglement à lever pour que le démarrage de nouveaux projets ne plombe pas la performance globale du portefeuille», a-t-il lancé.

Le Premier ministre a noté l’importance du taux de décaissement qui est un paramètre essentiel dans la mobilisation des ressources. Et promis un engagement plus fort dans l’exécution des projets.

J-S LIA
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