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Société Publié le vendredi 6 mai 2016 | L’intelligent d’Abidjan

Remise d’arrêtés à 75 chefs de cantons dans le département de Bouaké : Jeannot Ahoussou et Hamed Bakayoko donnent des consignes aux têtes couronnées

© L’intelligent d’Abidjan Par DA
Sommet sur le traitement des déchets ménagers et assimilés: visite de travail de la Présidente du R20 à Abidjan
Lundi 25 janvier 2016. Le président de l’Assemblée des Régions et Districts de Côte d’Ivoire (ARDCI), M. Jeannot Ahoussou-Kouadio a reçu Mme Michèle Sabban, Présidente du R20 (Region of Climate Action) pour une séance de travail.
Le jeudi 5 mai 2016 au palais de carnaval de Bouaké, 75 chefs de villages du canton Pharis, dans le département de Bouaké, ont reçu des mains des ministres Jeannot Ahoussou et Hamed Bakayoko leurs arrêtés de nomination, lors d'une cérémonie officielle. Ex-Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou, représentant le Chef de l’État Alassane Ouattara a invité les nouveaux garants de la tradition à travailler au respect des us et coutumes de nos villages mais également à œuvrer à l'instauration de la paix dans les différentes localités. « Vous les chefs, vous avez un rôle très important à jouer dans la consolidation de la paix qui est notre bien commun. C’est pourquoi je voudrais saluer l’union des chefs de Bouaké qui doit faire école partout en Côte d’Ivoire. Si vous voulez que la chambre des rois et des chefs traditionnels grandisse, travaillez dans l’union, la paix. Avec votre exemple de solidarité et de convivialité, le Président Alassane Ouattara peut travailler en paix, car ses chefs traditionnels sont avec lui », a rassuré le représentant du Chef de l’État, Jeannot Ahoussou. Exhortant ainsi les populations ivoiriennes à un devoir de reconnaissance au Président de la République Alassane Ouattara et au président du Pdci-Rda Henri Konan Bédié pour avoir restauré la paix en Côte d’Ivoire. « Que les Ivoiriens remercient le Tout Puissant de nous avoir donné le Président Alassane Ouattara », a indiqué l’ex-Premier ministre Jeannot Ahoussou. Toutefois, il a invité les Ivoiriens à la culture de la paix, de l’amour, du dialogue et du pardon, gage de la création d’une nation forte et enviée. « Notre seul combat en Côte d’Ivoire, c’est de réussir la consolidation de l’entente, l’union, la paix comme le souhaite le Président Alassane Ouattara », a-t-il ajouté. Quant au Ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Hamed Bakayoko, il a fait savoir que l’intronisation des 75 chefs traditionnels est le prolongement de la vision du Président de la République Alassane Ouattara à travers la création de la chambre des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire.

Car a-t-il déclaré, «le Président Ouattara veut vous dire que nous devons vous donner votre place, votre respect et votre considération. La République dans ses textes, dans sa constitution, dans ses lois, doit vous prévoir. Il y a eu trop de palabres anarchique, il y a eu trop de palabres en Côte d’Ivoire, parce qu’on n’a pas su donner la place qu’il fallait aux détenteurs de nos us et coutumes. Ce qui est fait aujourd’hui. Cette cérémonie à laquelle je participe avec joie et espoir, donne 75 arrêtés à 75 chefs traditionnels. Bravo et félicitations à vous. Nanan Moh. J’encourage le corps préfectoral à suivre l’exemple de Bouaké. Tous les chefs de la Côte d’Ivoire doivent avoir leur arrêté. Et je demande par ailleurs aux chefs de rester juste, honnête, impartial dans votre tâche. Parce qu’on ne doit pas laisser la politique et les intrigues politiciennes venir perturber ce qui fait le socle d’une société. Chaque région a ses coutumes. C’est clair et c’est connu de tous. Ici à Bouaké, tout le monde sait qu’on ne devient pas chef qui veut ». Par ailleurs, il a demandé aux nouveaux chefs de ne pas laisser les intrigues politiciennes influer les tâches qui les incombent. « La démocratie nous a enseigné que pour être chef, il faut un programme, il faut une campagne et ensuite être élu. Mais, nos chefs traditionnels, vous naissez chefs. La chefferie se trouve dans la lignée. Ensuite après une certaine sélection rigoureuse dont les secrets sont gardés par les mânes de nos ancêtres. On ne doit pas interférer avec cela. Le chef n’est pas pour un cadre ou un clan encore moins, un parti politique. Le chef, c’est le chef de tout le monde. Et vous-mêmes en tant que chef, vous devriez veiller à préserver cela. Vous devriez être un bon père de famille.

Un chef, c’est celui là-même qui rassure tout le monde, celui-là même qui conseille tout le monde et celui-là même chez qui, tout le monde peut venir demander conseils et soutiens. Un chef rapproche les fils et filles du village. Il prône l’union et la cohésion. Vous devez être des chefs à l’image d’un grand sage des temps immémoriaux. Le roi Salomon. Un roi juste et impartial. C’est ça la force, le génie et la justice d’un chef. Et un bon chef doit faire en sorte que tous ses enfants s’aiment et soient solidaires entre eux », a-t-il dit. Toutefois, il a tenu à rassurer ceux-ci que l’État mettra tout en œuvre pour les protéger contre toute tentative de destitution. « L’État va vous aider pour que vous soyez respectés avec ce petit papier. Tout sera mis en œuvre pour votre respect et dignité. Que l’on ne vienne pas au gré des circonstances et des enjeux ou manœuvres politiques, vous déstabiliser en créant une division au sein de votre famille avec son argent pour pouvoir régner. Éviter cela. Gardons cette dignité, chose que nous avons de plus chère. Cette dignité africaine que même le blanc et les peuples des pays développés nous envient. Notre authenticité, notre valeur propre. Ce que nous-mêmes nous sommes. Je vous prie d’être les gardiens de cette valeur », a rassuré le Ministre d’État, Hamed Bakayoko. Cependant, il a déclaré que l’envol de la Côte d’Ivoire dans le concert des nations se fera à partir de Bouaké. Ville symbole pour les Président Alassane Ouattara. « Chères populations de Bouaké, le Président de la République veut que la transformation de la Côte d’Ivoire, le changement de ce pays et le fait de tourner la page de toutes ces mauvaises années soient portés par la renaissance de Bouaké. C’est quand Bouaké retrouvera sa place qu’elle a perdue, c’est-à-dire, celle de la deuxième grande ville de l’Afrique de l’Ouest avant certaines capitales de certains pays, qu’on dira qu’en Côte d’Ivoire, la crise est passée. Que la Côte d’Ivoire est repartie et qu’elle a retrouvée toute sa place », a-t-il dit pour finir.

Aboubacar Al Syddick à Bouaké

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