Pour M. Johr, « l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi de politiques et des stratégies nationales migratoires (…) exigent une implication forte des partenaires sociaux ».
Les acteurs de la plate-forme des centrales syndicales sur la migration en Côte d’Ivoire (Pcsm-Ci) ont bénéficié d’un atelier de formation pour acquérir une meilleure connaissance sur les questions de la migration.
Placé sous le thème: « Renforcement des capacités des dirigeants syndicaux sur la gouvernance de la migration du travail », cet atelier a été organisé en partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert Stiftung (Fes) du 12 au 13 mai 2016, à Abidjan-Plateau.
« L’organisation de cette formation répond au souci de contribuer à instaurer les questions sur la migration dans nos actions syndicales », a indiqué Martin Johr, le Représentant-résident de la Fes. Cela se justifie par le fait que la Côte d’Ivoire qui n’a pas de politique migratoire explicitement formulée est un des principaux pays d’immigration d’Afrique de l’ouest.
Il faut souligner que les membres du Pcsm-Ci issus des cinq centrales syndicales du pays, Malick Sy du comité d’Action et de réflexion intersyndicale sur la migration (Carism) et Sami Adouani, coordinateur de programme à la Fes du bureau de Tunisie en charge du Réseau syndical migrations méditerranéennes subsahariennes (Rsmms) ont eu un partage d’expériences.
M. Sy a soutenu que dans la migration du travail, il faut percevoir deux aspects, à savoir, la question de droits humains et celle qui interpelle les droits des travailleurs. Aux syndicalistes ivoiriens, il a demandé de dépasser leurs contradictions et de relever, entre autres, les défis de l’unité, de l’information, de la spécialisation sur les questions des migrations.
Selon M. Sami, qui s’est prononcé sur l’expérience du Rsmms, l’enjeu de la constitution d’un réseau réside, entre autres, en la réduction des risques de l’immigration irrégulière, en l’accompagnement des instances nationales et internationales dans le cadre de la mobilité. Le réseau devra également être une force de proposition et procéder au suivi des politiques migratoires.
« L’élaboration, la mise en œuvre et le suivi de politiques et des stratégies nationales migratoires (…) exigent une implication forte des partenaires sociaux », a insisté M. Johr. Toute chose qui permettra, a-t-il dit, de mettre en relation, d’une part, les besoins des marchés de l’emploi en mesure de garantir un statut légal aux travailleurs. Et d’autre part, la réduction des risques de l’immigration et le trafic qu’encourent les migrants.
CHEICKNA D. Salif
Les acteurs de la plate-forme des centrales syndicales sur la migration en Côte d’Ivoire (Pcsm-Ci) ont bénéficié d’un atelier de formation pour acquérir une meilleure connaissance sur les questions de la migration.
Placé sous le thème: « Renforcement des capacités des dirigeants syndicaux sur la gouvernance de la migration du travail », cet atelier a été organisé en partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert Stiftung (Fes) du 12 au 13 mai 2016, à Abidjan-Plateau.
« L’organisation de cette formation répond au souci de contribuer à instaurer les questions sur la migration dans nos actions syndicales », a indiqué Martin Johr, le Représentant-résident de la Fes. Cela se justifie par le fait que la Côte d’Ivoire qui n’a pas de politique migratoire explicitement formulée est un des principaux pays d’immigration d’Afrique de l’ouest.
Il faut souligner que les membres du Pcsm-Ci issus des cinq centrales syndicales du pays, Malick Sy du comité d’Action et de réflexion intersyndicale sur la migration (Carism) et Sami Adouani, coordinateur de programme à la Fes du bureau de Tunisie en charge du Réseau syndical migrations méditerranéennes subsahariennes (Rsmms) ont eu un partage d’expériences.
M. Sy a soutenu que dans la migration du travail, il faut percevoir deux aspects, à savoir, la question de droits humains et celle qui interpelle les droits des travailleurs. Aux syndicalistes ivoiriens, il a demandé de dépasser leurs contradictions et de relever, entre autres, les défis de l’unité, de l’information, de la spécialisation sur les questions des migrations.
Selon M. Sami, qui s’est prononcé sur l’expérience du Rsmms, l’enjeu de la constitution d’un réseau réside, entre autres, en la réduction des risques de l’immigration irrégulière, en l’accompagnement des instances nationales et internationales dans le cadre de la mobilité. Le réseau devra également être une force de proposition et procéder au suivi des politiques migratoires.
« L’élaboration, la mise en œuvre et le suivi de politiques et des stratégies nationales migratoires (…) exigent une implication forte des partenaires sociaux », a insisté M. Johr. Toute chose qui permettra, a-t-il dit, de mettre en relation, d’une part, les besoins des marchés de l’emploi en mesure de garantir un statut légal aux travailleurs. Et d’autre part, la réduction des risques de l’immigration et le trafic qu’encourent les migrants.
CHEICKNA D. Salif