Tonton Bouba organise, le samedi 28 mai prochain au palais de la culture de Treichville, la 17è édition de la fête en hommage aux mamans. Nous l’avons rencontré.
Le samedi 28 mai prochain, vous organisez l’édition 2016 de la fête en hommage aux mamans au palais de la culture de Treichville. Que va-t-il se passer réellement ?
Je remercie une fois de plus votre journal pour l’occasion qu’il m’offre pour parler de cet événement. Il va se passer beaucoup de choses .La date du 28 mai 2016 coïncide avec deux événements respectifs de ma vie, mes 22 ans de mon mariage. Si Dieu m’accorde le temps, ce sera 3 jours après. Nous serons à la 17è édition de bonne fête maman. Dix-sept (17) ans dans l’organisation d’un événement de cette telle envergure, ce n’est pas du tout facile. Nous avons commencé en 1999. Cette année, nous aurons peu d’artistes parce que nous voulons faire de l’ambiance en live. Bailly Spinto qui a sorti une chanson ‘’Maman chérie’’ va chanter ce morceau en exclusivité pour les mamans. Il y aura aussi Daouda’’ le sentimental ‘’ et Kedjevara pour les jeunes mamans .Ce sera le spectacle le moins cher de Côte d’Ivoire parce que le ticket d’entrée sera de 3000FCFA, donc à la disposition de toutes les bourses.
Outre le volet prestation artistique n’avez-vous pas prévu autre chose ?
Bien sûr. Il y aura les concours habituels notamment le concours des Mamis , des femmes âgées de plus de 60 ans et plus et des jeunes mamans âgées de 35 ans. Il y aura un défilé d’accoutrements des années 60 à 2016. Cette année, nous prévu que trois (3) mamis qui viendront partager leurs expériences en prodiguant des conseils aux plus jeunes mamans .La meilleure de ces conseillères repartira avec de nombreux lots de valeur. C’est le public qui sera le jury de ce concours de conseils, c’est lui qui désignera la victorieuse. Si tout se passe bien, la RTI va enregistrer et diffuser l’événement soit le lendemain (jour de la fête des mères) soit selon son agenda. Nos partenaires ont prévu des lots de valeur pour les mamans qui vont concourir. Nous allons rendre un hommage à Dickael Liadé à travers l’orchestre qui va jouer ce jour-là et naturellement à Papa Wemba. Nous comptons faire une seconde fête des mères à l’espace ‘’Tonton Bouba’’, sur la route de Bingerville, le lendemain.
La différence entre les deux manifestations réside dans le prix du ticket, c’est que le ticket d’entrée qui sera de 2000FCFA à l’espace Tonton Bouba. Il n’y aura pas d’orchestre. En ce qui concerne la fête du 28 mai, les tickets seront en vente aux lieux habituels à savoir chez Assane 200Logements, Assane Yopougon, à la RTI et à l’espace Tonton Bouba. Cette année, nous avons coopté deux dynamiques dames pour la cérémonie. Il s’agit de Mme Elisabeth Kodio, directrice régionale des impôts de Yopougon et de Mme Mam Diaby, une femme d’affaires dans le domaine de l’immobilier. Nous allons inviter le directeur général des jeux de la Francophonie, M. Allah Yao François. Toutes les dispositions sécuritaires ont été prises. Les associations des femmes peuvent s’inscrire .Nous avons demandé à 5 Awoulabas de choisir des vêtements aux couleurs de 5 pays de la CEDEAO pour un défilé de mode. Il y aura le bal populaire, les femmes pourront danser le Zoblazo, le Polihet, l’Allokou et le Coupé Décalé.
Que ressentez-vous concrètement quand vous êtes en compagnie des mamans ?
Le bonheur que je ressens, c’est de voir ces femmes qui ne sortent pas du tout. Elles m’appellent leur petit mari. Des femmes de 70 à 80 ans qui disent que leurs époux ne les invitent qu’aux funérailles ou dans les mariages ou baptêmes. C’est une occasion pour elles de se déstresser pour oublier un tant soit peu leurs problèmes. Nous donnons aussi l’occasion aux différentes associations de femmes de se retrouver et d’échanger. Financièrement, je ne gagne pas grand-chose. Cela me permet de travailler et de rester en activité. La fête des mères m’occupe.
Envisagez-vous d’arrêter avec les mamans comme vous l’avez fait avec les enfants ?
D’ici l’an 2017, je vais arrêter parce qu’il est difficile d’avoir des sponsors. Je le fais pour le bonheur des mamans. A quelques jours de l’événement, je n’ai encore rien reçu d’un partenaire ou sponsor. J’ai presque 60 ans. Je vais arrêter avec les mamans si les choses ne changent pas. Si les choses changent dans le bon sens, il se peut que continue de faire le bonheur des mamans. Il n’ y a pas de retraite dans notre métier. Ce qui me fatigue le plus, c’est quand je me lève très tôt pour aller rencontrer des directeurs marketing qui ont l’âge de ma première fille et les supplier demander de m’accompagner. Cela me fatigue sincèrement.
Le gouvernement envisage de libéraliser l’espace audiovisuel. Ceci va favoriser la floraison de chaînes de radios et télés. Si l’on vous sollicitait pour travailler sur une chaine de télé ou radio, Seriez-vous disponible ? .
Je ne veux pas penser à cette affaire parce que depuis 2011, de hauts responsables de ce pays me disent qu’on va libéraliser l’espace audiovisuel. Quand je verrai les premières images, je saurai quoi dire. Tant que mes yeux n’ont encore rien vu, je ne crorai pas. Je n’y pense pas. Je me concentre plutôt sur ma fête. Après 50 ans de métier, il faut savoir l’esprit qu’on te propose dans une nouvelle chaîne de télévision. Il ne s’agit pas d’aller travailler parce qu’il faut travailler. Pour que j’aille dans une chaîne de télévision, il faut qu’elle existe et possède un cahier des charges .C’est au vu de tout cela que je me déciderai peu importe la rémunération.
Un appel aux mamans
Je demande aux mamans de se mobiliser car c’est leur fête qu’il faut le signaler n’est pas interdite aux hommes. Ceux qui auront des cadeaux de valeur à offrir à leurs épouses peuvent prendre attache avec nous. Si un homme sent que nous pouvons le réconcilier avec son épouse et vice versa, nous pourrons nous servir de notre plateau pour le faire. Je demande surtout aux hommes de venir en grand nombre parce que nous sommes le plus souvent 9 à 10 hommes entre 2000 voire 3000 femmes. Il ya beaucoup de femmes célibataires. C’est donc une bonne occasion pour les hommes qui ne sont pas encore mariés de faire des rencontres.
Interview réalisée Dago Diké
Le samedi 28 mai prochain, vous organisez l’édition 2016 de la fête en hommage aux mamans au palais de la culture de Treichville. Que va-t-il se passer réellement ?
Je remercie une fois de plus votre journal pour l’occasion qu’il m’offre pour parler de cet événement. Il va se passer beaucoup de choses .La date du 28 mai 2016 coïncide avec deux événements respectifs de ma vie, mes 22 ans de mon mariage. Si Dieu m’accorde le temps, ce sera 3 jours après. Nous serons à la 17è édition de bonne fête maman. Dix-sept (17) ans dans l’organisation d’un événement de cette telle envergure, ce n’est pas du tout facile. Nous avons commencé en 1999. Cette année, nous aurons peu d’artistes parce que nous voulons faire de l’ambiance en live. Bailly Spinto qui a sorti une chanson ‘’Maman chérie’’ va chanter ce morceau en exclusivité pour les mamans. Il y aura aussi Daouda’’ le sentimental ‘’ et Kedjevara pour les jeunes mamans .Ce sera le spectacle le moins cher de Côte d’Ivoire parce que le ticket d’entrée sera de 3000FCFA, donc à la disposition de toutes les bourses.
Outre le volet prestation artistique n’avez-vous pas prévu autre chose ?
Bien sûr. Il y aura les concours habituels notamment le concours des Mamis , des femmes âgées de plus de 60 ans et plus et des jeunes mamans âgées de 35 ans. Il y aura un défilé d’accoutrements des années 60 à 2016. Cette année, nous prévu que trois (3) mamis qui viendront partager leurs expériences en prodiguant des conseils aux plus jeunes mamans .La meilleure de ces conseillères repartira avec de nombreux lots de valeur. C’est le public qui sera le jury de ce concours de conseils, c’est lui qui désignera la victorieuse. Si tout se passe bien, la RTI va enregistrer et diffuser l’événement soit le lendemain (jour de la fête des mères) soit selon son agenda. Nos partenaires ont prévu des lots de valeur pour les mamans qui vont concourir. Nous allons rendre un hommage à Dickael Liadé à travers l’orchestre qui va jouer ce jour-là et naturellement à Papa Wemba. Nous comptons faire une seconde fête des mères à l’espace ‘’Tonton Bouba’’, sur la route de Bingerville, le lendemain.
La différence entre les deux manifestations réside dans le prix du ticket, c’est que le ticket d’entrée qui sera de 2000FCFA à l’espace Tonton Bouba. Il n’y aura pas d’orchestre. En ce qui concerne la fête du 28 mai, les tickets seront en vente aux lieux habituels à savoir chez Assane 200Logements, Assane Yopougon, à la RTI et à l’espace Tonton Bouba. Cette année, nous avons coopté deux dynamiques dames pour la cérémonie. Il s’agit de Mme Elisabeth Kodio, directrice régionale des impôts de Yopougon et de Mme Mam Diaby, une femme d’affaires dans le domaine de l’immobilier. Nous allons inviter le directeur général des jeux de la Francophonie, M. Allah Yao François. Toutes les dispositions sécuritaires ont été prises. Les associations des femmes peuvent s’inscrire .Nous avons demandé à 5 Awoulabas de choisir des vêtements aux couleurs de 5 pays de la CEDEAO pour un défilé de mode. Il y aura le bal populaire, les femmes pourront danser le Zoblazo, le Polihet, l’Allokou et le Coupé Décalé.
Que ressentez-vous concrètement quand vous êtes en compagnie des mamans ?
Le bonheur que je ressens, c’est de voir ces femmes qui ne sortent pas du tout. Elles m’appellent leur petit mari. Des femmes de 70 à 80 ans qui disent que leurs époux ne les invitent qu’aux funérailles ou dans les mariages ou baptêmes. C’est une occasion pour elles de se déstresser pour oublier un tant soit peu leurs problèmes. Nous donnons aussi l’occasion aux différentes associations de femmes de se retrouver et d’échanger. Financièrement, je ne gagne pas grand-chose. Cela me permet de travailler et de rester en activité. La fête des mères m’occupe.
Envisagez-vous d’arrêter avec les mamans comme vous l’avez fait avec les enfants ?
D’ici l’an 2017, je vais arrêter parce qu’il est difficile d’avoir des sponsors. Je le fais pour le bonheur des mamans. A quelques jours de l’événement, je n’ai encore rien reçu d’un partenaire ou sponsor. J’ai presque 60 ans. Je vais arrêter avec les mamans si les choses ne changent pas. Si les choses changent dans le bon sens, il se peut que continue de faire le bonheur des mamans. Il n’ y a pas de retraite dans notre métier. Ce qui me fatigue le plus, c’est quand je me lève très tôt pour aller rencontrer des directeurs marketing qui ont l’âge de ma première fille et les supplier demander de m’accompagner. Cela me fatigue sincèrement.
Le gouvernement envisage de libéraliser l’espace audiovisuel. Ceci va favoriser la floraison de chaînes de radios et télés. Si l’on vous sollicitait pour travailler sur une chaine de télé ou radio, Seriez-vous disponible ? .
Je ne veux pas penser à cette affaire parce que depuis 2011, de hauts responsables de ce pays me disent qu’on va libéraliser l’espace audiovisuel. Quand je verrai les premières images, je saurai quoi dire. Tant que mes yeux n’ont encore rien vu, je ne crorai pas. Je n’y pense pas. Je me concentre plutôt sur ma fête. Après 50 ans de métier, il faut savoir l’esprit qu’on te propose dans une nouvelle chaîne de télévision. Il ne s’agit pas d’aller travailler parce qu’il faut travailler. Pour que j’aille dans une chaîne de télévision, il faut qu’elle existe et possède un cahier des charges .C’est au vu de tout cela que je me déciderai peu importe la rémunération.
Un appel aux mamans
Je demande aux mamans de se mobiliser car c’est leur fête qu’il faut le signaler n’est pas interdite aux hommes. Ceux qui auront des cadeaux de valeur à offrir à leurs épouses peuvent prendre attache avec nous. Si un homme sent que nous pouvons le réconcilier avec son épouse et vice versa, nous pourrons nous servir de notre plateau pour le faire. Je demande surtout aux hommes de venir en grand nombre parce que nous sommes le plus souvent 9 à 10 hommes entre 2000 voire 3000 femmes. Il ya beaucoup de femmes célibataires. C’est donc une bonne occasion pour les hommes qui ne sont pas encore mariés de faire des rencontres.
Interview réalisée Dago Diké
