x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le mercredi 18 mai 2016 | Notre Voie

Détention arbitraire: Un pasteur croupit au violon des RG

Le prophète Kacou Phillipe est détenu dans les locaux des Renseignements généraux de la Police nationale depuis le vendredi 13 mai dernier. L’un des ses apôtres, Aman Martin, a animé une conférence de presse, lundi, à Abidjan-Adjamé, en compagnie de certains disciples, pour dénoncer l’arrestation du pasteur qu’il qualifie d’arbitraire. Il a brandi le courrier en date, du 15 mai dernier, qu’il a reçu du prophète Kacou dans lequel celui-ci plaide non coupable relativement à ce qu’on lui reproche. « J’étais à ma résidence à Katadji (Ndlr : A 3 km de Sikensi, ville au nord d’Abidjan), quand des éléments des Renseignements généraux de la Police sont arrivés. Et ils m’ont emmené avec eux. Arrivé dans les locaux des Renseignements Généraux à Abidjan, la première parole de l’officier en charge du dossier fut: «Tu as vu comment l’État a montré sa supériorité sur l’Église?” J’ai dit: “Comment?”. Il a dit: «Nous sommes allés te prendre là-bas.» Je leur ai donné tout ce qu’ils m’ont demandé comme informations. Même mon téléphone est avec eux. Je ne me reproche rien », dit-il dans le courrier.

Le conférencier a relaté les conditions difficiles de détention du pasteur Kacou Philippe selon le courrier de celui-ci. «Mais dans tout cela, qu’est ce que j’ai fait de mal? On me dit: “Rien”. “Quelqu’un me reproche-t-il quelque chose?” On me dit: “Non.” Mais qu’est-ce que je fais ici depuis plusieurs jours? », s’interroge-t-il dans son courrier. Avant d’ajouter : «Je demande seulement à être libéré en attendant qu’on fabrique des délits pour me les coller. Accordez-moi cela. C’est mon droit. Sinon, je demande qu’on me transfère à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), où je peux recevoir des visites. On me dit que ma libération dépend des hauts responsables». Kacou Philippe conclu, par ailleurs, que « c'est maintenant qu’ils cherchent les objets d’accusation. Quand est-ce que je serai libéré ? Et moi, un homme de Dieu, alors que je dois être à l’église ce dimanche matin (Ndlr : dimanche de Pentecôte), je suis enfermé ici sans raison ».

GOMON Edmond
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ