Le 1er mai dernier, lors de la célébration de la fête du travail, le Président ivoiriens, Alassane Ouattara qui a attentivement écouté les différentes doléances et revendications des différents syndicats des travailleurs avait décidé de répondre favorablement dans certains secteurs. En effet, particulièrement dans le secteur du transport, Alassane Ouattara a demandé aux transporteurs de baisser les coûts du transporteur. Une demande qui a tout son sens étant donné que depuis quelque temps, le prix de carburant a considérablement baissé. Mais face à cette invitation à alléger les dépenses des usagers pris dans l’étau de la cherté de la vie, la réaction des transporteurs a été immédiate. Car les transporteurs ne voient pas les choses du même œil. Donc pour eux, il n’est pas question de baisser le prix du transport. Pour la simple raison qu’ils sont asphyxiés par les intrants et autres taxes qui ruines tous leurs efforts. Et jusque-là, aucune exécution n’a suivi la décision du chef de l’Etat. Un véritable bras de fer est désormais engagé entre Alassane Ouattara et les transporteurs. Aujourd’hui, certains usagers perçoivent l’invitation du Président ivoirien lors de la fête du travail, au Palais présidentiel d’Abidjan Plateau comme un simple effet d’annonce. Parce que rien n’est fait pour contraindre ou convaincre les transporteurs à respecter la décision du chef de l’exécutif ivoirien. Alors qu’au niveau du secteur de l’électricité, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), semble se soumettre à la décision du Président, les transports, restent de marbre. Ouattara sera-t-il capable de faire diminuer le prix du transport des wôro, taxi-compteurs, les compagnies de transport ? Les transporteurs qui disent être victimes de plusieurs intrants et de diverses taxes qui rendent toujours le prix du transport encore élevé obtiendront-ils gain de cause en maintenant leur décision de ne rien baisser ? En tout cas, ce sont les usagers qui paraissent comme des moutons de sacrifice devant accepter de subir, aussi longtemps que la situation perdurera.
Ben Nandah
Ben Nandah
