L’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, a plaidé mardi non coupable à l’ouverture de son procès à la Cour d’assises pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, commis lors de la crise postélectorale de 2010-2011, au palais de justice du Plateau, le centre des affaires d’Abidjan.
"Je ne me reconnais pas dans les faits de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre", a déclaré Mme Gbagbo au juge à la barre, après avoir renseigné la Cour sur son identité et sa profession.
Arrivée à 10h40 min GMT sous les ovations de ses partisans, elle est apparue souriante, vêtue d’une robe aux motifs fleuris avec de longues tresses, à l’ouverture de son deuxième procès.
Selon l’acte d’accusation, Simone Gbagbo avait une "place influente au sein du régime" de son époux et une "très grande emprise sur les partisans" de l’ex-président ivoirien.
Déjà condamnée à 20 ans de prison en mars 2015 pour "atteinte à la sûreté de l’Etat", il est reproché à l’ancienne Première dame d’avoir pris part à une "cellule de crise" lors de la crise-postélectorale qui a conduit entre autres au bombardement de plusieurs femmes qui manifestaient lors d’une marche à Abobo (nord d’Abidjan) et à la mort d’un Imam à Williamsville (nord d’Abidjan).
MYA
"Je ne me reconnais pas dans les faits de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre", a déclaré Mme Gbagbo au juge à la barre, après avoir renseigné la Cour sur son identité et sa profession.
Arrivée à 10h40 min GMT sous les ovations de ses partisans, elle est apparue souriante, vêtue d’une robe aux motifs fleuris avec de longues tresses, à l’ouverture de son deuxième procès.
Selon l’acte d’accusation, Simone Gbagbo avait une "place influente au sein du régime" de son époux et une "très grande emprise sur les partisans" de l’ex-président ivoirien.
Déjà condamnée à 20 ans de prison en mars 2015 pour "atteinte à la sûreté de l’Etat", il est reproché à l’ancienne Première dame d’avoir pris part à une "cellule de crise" lors de la crise-postélectorale qui a conduit entre autres au bombardement de plusieurs femmes qui manifestaient lors d’une marche à Abobo (nord d’Abidjan) et à la mort d’un Imam à Williamsville (nord d’Abidjan).
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