Opposés dans un litige au sujet des limites de leur frontière maritime, le Ghana et la côte d’Ivoire ont exprimé jeudi leur position en faveur d’une « solution amiable et équitable ». C’est ce qui ressort de la conférence de presse conjointe des Chefs d’Etat ivoirien, Alassane Ouattara et ghanéen, John Dramani mahama, à Abidjan.
Alassane Ouattara a affirmé que les deux chefs d’Etat se sont « engagés à trouver une solution profitable aux deux pays ». Quand son homologue ghanéen indiquait que sur le différend qui oppose les deux pays, lui et son homologue ont convenu d’une solution à « l’amiable et équitable » pour les deux parties.
On se souvient que suite à la saisine par les deux Etats du Tribunal international du droit de la mer (TIDM), les deux chefs d’Etats s’étaient rencontrés le 11 mai 2015 à Génève, à l’invitation de Kofi Annan, ancien Secrétaire général de l’ONU. Selon le communiqué qui a sanctionné cette rencontre, les deux présidents avaient « réitéré leur engagement à promouvoir les discussions qui favorisent l’intégration régionale pour le bénéfice de leurs pays respectifs ». Suite à la saisine du Tribunal international du droit de la mer par les deux Etats, la chambre spéciale du TIDM autorisant Accra à mettre en œuvre un projet pétrolier dans la zone que se disputent le Ghana et la Côte d’Ivoire mais imposant dans le même temps l’interdiction de nouveaux forages. Alors qu’Abidjan dans sa demande de prescription de mesures conservatoires réclamait « la suspension de toutes opérations d’exploration et d’exploitation pétrolières en cours dans la zone litigieuse ».
La volonté de raffermir davantage la coopération entre les deux pays, et favoriser l’intégration des deux peuples, a permis une hausse du niveau des échanges commerciaux. Qui sont estimés à 300 milliards de F CFA. Pour faciliter la circulation des peuples entre les deux Etats, le président Ghanéen a annoncé que la fermeture quotidienne de la frontière entre les deux pays se fera désormais à 20h au lieu de 18h. Pour matérialiser cette volonté commune, les deux pays ont signé une convention portant sur la réhabilitation du pont frontalier entre la localité ghanéenne d’Elubo et celle ivoirienne de Noé, ainsi que la construction d’un nouveau pont.
Sur la question des réfugiés Ivoiriens vivant au Ghana, estimé à 11.000, Alassane Ouattara s’est engagé á « travailler au retour de la majorité » d’ici la fin de l’année. Quand au président ghanéen, il a dit les avoir rassuré que « les choses se sont normalisées en Côte d’Ivoire et qu’ils peuvent retourner ». John Dramani Mahama a dit le soutien de son pays à la Côte d’Ivoire, suite à l’attentat de Bassam. Il a insisté sur la nécessité pour les deux Etats et au niveau sous régional de travailler en synergie face à cette menace. Le président ghanéen a rassuré son homologue ivoirien sur le soutien du Ghana à la candidature de la Côte d’Ivoire au conseil de sécurité de l’ONU en qualité de membre non permanent.
Le président Ghanéen, John Dramani Mahama a entamé ce mercredi une visite officielle de 48H en Côte d’Ivoire, accompagné de son épouse Lordina Mahama.
Elisée B.
Alassane Ouattara a affirmé que les deux chefs d’Etat se sont « engagés à trouver une solution profitable aux deux pays ». Quand son homologue ghanéen indiquait que sur le différend qui oppose les deux pays, lui et son homologue ont convenu d’une solution à « l’amiable et équitable » pour les deux parties.
On se souvient que suite à la saisine par les deux Etats du Tribunal international du droit de la mer (TIDM), les deux chefs d’Etats s’étaient rencontrés le 11 mai 2015 à Génève, à l’invitation de Kofi Annan, ancien Secrétaire général de l’ONU. Selon le communiqué qui a sanctionné cette rencontre, les deux présidents avaient « réitéré leur engagement à promouvoir les discussions qui favorisent l’intégration régionale pour le bénéfice de leurs pays respectifs ». Suite à la saisine du Tribunal international du droit de la mer par les deux Etats, la chambre spéciale du TIDM autorisant Accra à mettre en œuvre un projet pétrolier dans la zone que se disputent le Ghana et la Côte d’Ivoire mais imposant dans le même temps l’interdiction de nouveaux forages. Alors qu’Abidjan dans sa demande de prescription de mesures conservatoires réclamait « la suspension de toutes opérations d’exploration et d’exploitation pétrolières en cours dans la zone litigieuse ».
La volonté de raffermir davantage la coopération entre les deux pays, et favoriser l’intégration des deux peuples, a permis une hausse du niveau des échanges commerciaux. Qui sont estimés à 300 milliards de F CFA. Pour faciliter la circulation des peuples entre les deux Etats, le président Ghanéen a annoncé que la fermeture quotidienne de la frontière entre les deux pays se fera désormais à 20h au lieu de 18h. Pour matérialiser cette volonté commune, les deux pays ont signé une convention portant sur la réhabilitation du pont frontalier entre la localité ghanéenne d’Elubo et celle ivoirienne de Noé, ainsi que la construction d’un nouveau pont.
Sur la question des réfugiés Ivoiriens vivant au Ghana, estimé à 11.000, Alassane Ouattara s’est engagé á « travailler au retour de la majorité » d’ici la fin de l’année. Quand au président ghanéen, il a dit les avoir rassuré que « les choses se sont normalisées en Côte d’Ivoire et qu’ils peuvent retourner ». John Dramani Mahama a dit le soutien de son pays à la Côte d’Ivoire, suite à l’attentat de Bassam. Il a insisté sur la nécessité pour les deux Etats et au niveau sous régional de travailler en synergie face à cette menace. Le président ghanéen a rassuré son homologue ivoirien sur le soutien du Ghana à la candidature de la Côte d’Ivoire au conseil de sécurité de l’ONU en qualité de membre non permanent.
Le président Ghanéen, John Dramani Mahama a entamé ce mercredi une visite officielle de 48H en Côte d’Ivoire, accompagné de son épouse Lordina Mahama.
Elisée B.