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Société Publié le mardi 7 juin 2016 | Notre Voie

Commune de Yopougon : Les « microbes » attaquent Siporex

© Notre Voie Par DR
La Police nationale avec l’appui du CDDO et de la gendarmerie nationale lance l’opération épervier contre les « Microbes » à Abidjan
Mercredi 18 mai 2016. La Police nationale avec l’appui du CDDO et de la gendarmerie nationale lance l’opération épervier contre les « Microbes » à Abidjan. Bilan partiel : 248 présumés délinquants en majorité des mineurs interpellés.
Il est un peu plus de 19h 30mn, ce dimanche 5 juin 2016, au carrefour Siporex. Nous sommes à Yopougon. à proximité du supermarché Sicomex. Un vilain coup se prépare contre d’honnêtes citoyens sur cette voie embouteillée. Des adolescents venus d’Abobo, par mini-car communément appelé «gbaka», descendent discrètement de ce véhicule qui stationne en pleine chaussée. Sans perdre de temps comme à leur habitude, ils commencent leur sale besogne connue de tous. Piquer à coups de couteaux les passants, voler les biens d’autrui, avec une violence inouïe. Ils assouvissent leur noir dessein. Pendant quelques minutes, faisant de nombreuses victimes, selon des sources policières. Et des témoins qui ont échappé belle. Cette attaque surprise des « microbes », s’est déroulée au nez et à la barbe des forces de l’ordre postées aux feux tricolores, au carrefour Siporex. Devant la panique et la débandade générale qui ont suivi les premières attaques, des policiers ont dû tirer des coups de feu en l’air pour avoir plus de visibilité. Mais cela n’a pas empêché ces « microbes » de commettre leurs crimes, avant de quitter les lieux. Tranquillement. Aucun d’entre eux n’a été blessé, ni tué, encore moins arrêté par ces policiers. Les « microbes» sont partis comme ils sont venus, tranquillement. C’est après leur départ que le trafic a repris son cours normal. Les vendeurs informels par terre, et ambulants qui avaient fui en abandonnant leurs marchandises sont revenus. Dans la débandade, des femmes ont perdu leurs chaussures, leurs sacs à main ou d’autres effets. Les victimes de cette attaque dont certains ont été grièvement blessés selon des témoins, n’avaient leurs yeux pour pleurer.

Charles Bédé
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