Yamoussoukro, Le marché du bois à Yamoussoukro connaît depuis quelque temps un assèchement qui plombe les activités du secteur de la menuiserie, a constaté mardi l’AIP.
Selon les menuisiers, la pénurie de bois sur le marché local est tout simplement due au fait que les scieurs clandestins n’arrivent plus à leurs fournir du bois. « C’est la traque menée par les agents des Eaux et forêts contre nos fournisseurs qui a entraîné cette situation », a confié Nestor Kouassi qui tient un atelier à Assabou un quartier de la capitale politique et administrative.
Un autre, Koné Moussa, pense que le bois est disponible dans les scieries, mais coûte trop cher. « Il faut débourser au moins 300 000 FCFA pour à peine un m3 de bois ce n’est pas réaliste », dénonce-t-il.
Yao Kouassi, de la même corporation dit s’expliquer difficilement cette « brusque interruption » de livraison de bois sur le marché. Il confie que « le peu de bois qui sort de nos forêts est envoyé à l’étranger alors que nos marchés sont vides ».
Les artisans du bois de Yamoussoukro appellent les autorités à trouver une solution, afin de permettre la relance du secteur du bois en général et de la menuiserie en particulier.
Le ministre des Eaux et forêts, Dacoury-Tabley s’est engagé à assainir ce secteur en proie à la fraude, l’exploitation illégale et à la corruption, et qui entraînent la déforestation.
(AIP)
nam/ask
Selon les menuisiers, la pénurie de bois sur le marché local est tout simplement due au fait que les scieurs clandestins n’arrivent plus à leurs fournir du bois. « C’est la traque menée par les agents des Eaux et forêts contre nos fournisseurs qui a entraîné cette situation », a confié Nestor Kouassi qui tient un atelier à Assabou un quartier de la capitale politique et administrative.
Un autre, Koné Moussa, pense que le bois est disponible dans les scieries, mais coûte trop cher. « Il faut débourser au moins 300 000 FCFA pour à peine un m3 de bois ce n’est pas réaliste », dénonce-t-il.
Yao Kouassi, de la même corporation dit s’expliquer difficilement cette « brusque interruption » de livraison de bois sur le marché. Il confie que « le peu de bois qui sort de nos forêts est envoyé à l’étranger alors que nos marchés sont vides ».
Les artisans du bois de Yamoussoukro appellent les autorités à trouver une solution, afin de permettre la relance du secteur du bois en général et de la menuiserie en particulier.
Le ministre des Eaux et forêts, Dacoury-Tabley s’est engagé à assainir ce secteur en proie à la fraude, l’exploitation illégale et à la corruption, et qui entraînent la déforestation.
(AIP)
nam/ask