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Politique Publié le mercredi 29 juin 2016 | L’intelligent d’Abidjan

Election en Côte d’Ivoire : L’Ong ANA veut une société civile de contre-pouvoir

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Réconciliation nationale : Le président de l`Ong "Aimons notre Afrique" félicite le ministre de l`interieur
Mercredi 27 mars 2013. Cocody. Harouna Douamba président de l`Ong "Aimons notre Afrique" a félicité le ministre d`Etat, ministre de l`intérieur et de la sécurité Hamed Bakayoko pour le maintient du climat de sécurité ainsi que l`entretient du dialogue avec les partis de l`opposition.
Le président exécutif de l'Ong ANA (Aimons Notre Afrique), M. Harouna Douamba, s'est entretenu avec une quinzaine d'Ong et associations en vue de constituer une plateforme dynamique qui puisse s'ériger en un véritable contre-pouvoir. C'était au siège de son Ong sis à Cocody-Angré, le lundi 27 juin 2016. «Débattre des problèmes existentiels des populations tout en proposant des solutions concrètes face à la culture démocratique», c’est ainsi qu'on pourrait résumer le message qu'a voulu véhiculer Harouna Douamba auprès de ses pairs présidents d'Ong. Pour lui, les enjeux de l'élection présidentielle de 2020 sont tellement importants qu'il faille faire de la prévention et de l'anticipation des risques probables. «Nous n'avons pas besoin d'attendre la veille des élections pour faire de la sensibilisation. Nous ne souhaitions plus revivre les atrocités de la crise post-électorale de 2010», a-t-il fait savoir. Comme astuce, la plateforme suggère une vaste campagne de sensibilisation sur la culture démocratique, le fair-play électoral et la saine émulation dans ce qu'ils ont qualifié de jeu à savoir les élections. «Nous préparons un raz-de-marée d'ici début 2017. Mais avant, nous allons former nos agents et membres. Une fois les schèmes du fair-play et de la culture démocratique intégrés dans leurs habitudes, ils auront assez d'aisance pour en parler afin de faire adhérer le plus grand nombre d'Ivoirien à notre vision», a-t-il indiqué. Non sans proposer au ministère de l'Education nationale d'intégrer dans son programme, des cours de civisme qui porteront sur le fair-play électoral et la culture démocratique. «Etant donné que la cellule familiale est importante dans la bonne marche d'une nation, autant l'école reste le ciment et le ferment d'une paix durable. Aussi proposons-nous que les enseignants et autres éducateurs accordent dans leur programme ne serait-ce qu'une heure de cours sur ces notions pour que nous fassions de la culture démocratique notre seconde religion», a souhaité Harouna Douamba. Son action a été unanimement saluée par l'ensemble des présidents présents à cette rencontre cruciale. En retour, la quinzaine de présidents présents a accepté de prêter main forte à l'Ong ANA dont elle partage la même vision.

OG
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