Kyoto, ancienne capitale du japon compte 1,5 million d’habitants. Même si Tokyo est la capitale du Japon et, surtout, le centre économique de l’archipelle nippon, Kyoto reste pour le peuple japonais la «capitale» culturelle de l’Empire du Soleil levant. Une simple balade dans les rues de Kyoto permet à n’importe quel touriste de comprendre la richesse du patrimoine nippon conservé dans cette cité. Elle comptabilise 1600 temples et 400 sanctuaires shintos. Parmi ces temples on peut citer le Kinkaku-ji, aussi connu sous le nom de pavillon d’or de Kyoto. Ce temple est entièrement recouvert d’or. Il est l’un des plus célèbres symboles de la ville de Kyoto, et il comprend plusieurs bâtiments en son sein. Il est tellement populaire qu’il est presque impossible de se rendre et de s’y retrouver seul sur place. Le lieu est toujours remplit de monde, de touristes, aussi bien japonais qu’étrangers. En 1994, c’est la consécration, car certains temples de kyoto ont été inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. D’une magnificence reconnue par beaucoup, Kyoto reste aujourd’hui le principal attrait de la région du Kansai. Certaines personnes disent qu’elle serait à elle seule une raison suffisante pour aller au Japon, tant le nombre de trésors qu’elle recèle est important.
On ne peut pas faire un tour à kyoto sans assister à la cérémonie du thé à la façon japonaise. Elle exige toutefois qu’il soit préparé et servi convenablement avec respect selon les valeurs culturelles, spirituelles et sociales rattachées à cette pratique. Le thé utilisé pour la cérémonie est appelé matcha : thé vert réduit en poudre très fine. Pour le thé léger, la maîtresse de la cérémonie prend une cuillère et demie de matcha puis verse une demi louche d’eau frémissante (environ 80°). Elle saisit ensuite le fouet en bambou et bat de haut en bas jusqu’à obtenir un liquide vert et mousseux. Ce thé est un peu amer. Aussi pendant que la maîtresse le prépare, les invités mangent un petit gâteau sucré pour adoucir le goût du thé. Lors de la cérémonie du thé, il faut lentement tourner trois fois le bol dans ses mains pour admirer l’objet et son visage.
Malgré la modernisation les japonais ont su conserver leur culture. Et comme le disait Kobayashi Ichizo, ancien ministre : « Le japon a subi une défaite totale dans la guerre. Nous avons perdu nos biens et nos gens. Ceci dit, nous avons une histoire et une culture dont nous pouvons être fiers. Nous devrions reconstruire notre pays sur la base de cet héritage »
Florence Bayala
On ne peut pas faire un tour à kyoto sans assister à la cérémonie du thé à la façon japonaise. Elle exige toutefois qu’il soit préparé et servi convenablement avec respect selon les valeurs culturelles, spirituelles et sociales rattachées à cette pratique. Le thé utilisé pour la cérémonie est appelé matcha : thé vert réduit en poudre très fine. Pour le thé léger, la maîtresse de la cérémonie prend une cuillère et demie de matcha puis verse une demi louche d’eau frémissante (environ 80°). Elle saisit ensuite le fouet en bambou et bat de haut en bas jusqu’à obtenir un liquide vert et mousseux. Ce thé est un peu amer. Aussi pendant que la maîtresse le prépare, les invités mangent un petit gâteau sucré pour adoucir le goût du thé. Lors de la cérémonie du thé, il faut lentement tourner trois fois le bol dans ses mains pour admirer l’objet et son visage.
Malgré la modernisation les japonais ont su conserver leur culture. Et comme le disait Kobayashi Ichizo, ancien ministre : « Le japon a subi une défaite totale dans la guerre. Nous avons perdu nos biens et nos gens. Ceci dit, nous avons une histoire et une culture dont nous pouvons être fiers. Nous devrions reconstruire notre pays sur la base de cet héritage »
Florence Bayala
