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Art et Culture Publié le mercredi 13 juillet 2016 | Abidjan.net

Nagasaki, aujourd’hui une ville de Paix ...

© Abidjan.net Par Florence Bayala
La Statue de la Paix est une pièce de dix mètres de haut, elle est l`œuvre de Seibo Kitamura, un sculpteur de Nagasaki.
Le 09 août 1945 restera à jamais gravé dans la mémoire du Japon et du monde entier. La bombe atomique fut larguée sur Nagasaki. Le Musée de la bombe atomique de Nagasaki vous replonge dans ce terrible jour et expose les conséquences du bombardement. Le Parc de la Paix adjacent est un site dédié à la contemplation avec un message clair : plus jamais ça ! Il retrace le contexte historique, affirmant que le Japon était prêt à se rendre avant ces bombardements. Il présente, grandeur nature, une reproduction de la fameuse bombe de 4,5T larguée sur la ville, une bombe à plutonium alors que celle d’Hiroshima était à l’uranium. On y trouve de nombreux objets déformés, tordus des rails de chemins de fer, fondus plusieurs bouteilles en verre devenues une seule masse compacte d’où émergent des goulots et des fonds, leur donnant des allures de sculpture contemporaine...-. On y voit une montre et une horloge bloquées à l’heure fatidique, 11h02... On y découvre aussi des reliques, des vêtements, dernières traces de vie de disparus.

On y voit de multiples photos, de Nagasaki avant et de Nagasaki après: au lieu de l’épicentre, à un kilomètre, deux, puis trois, et on mesure alors, si on ne l’avait pas réalisé auparavant, la puissance dévastatrice de l’arme utilisée. Et bien sûr, des photos souvent insoutenables de victimes hagardes dont on lit parfois les témoignages terriblement douloureux et émouvants. Mais plus qu’une simple commémoration, le musée prône la paix en dénonçant l’abomination de la guerre et en retraçant l’évolution de l’usage des armes atomiques. En sortant du musée, on peut voir l’hypocentre de la catastrophe, marqué par un sobre pilier noir dans le parc du mémorial de la paix.
Situé à côté du Musée de la bombe atomique, le Parc de la Paix a été construit en 1955 aux abords de l’hypocentre de la bombe. Il compte de nombreuses sculptures offertes par des contributeurs du monde entier. Le monument le plus frappant est la Statue de la Paix. Cette pièce de dix mètres de haut est l’œuvre de Seibo Kitamura, un sculpteur de Nagasaki. La statue symbolise le désir des habitants de Nagasaki de vivre dans un monde de paix. L’homme a une main tendue vers le ciel, source de danger. Avec son bras gauche, il appelle à la paix. La Fontaine de la Paix est située à la pointe sud du parc. Ce monument rend également hommage aux personnes qui sont mortes de soif ou d’empoisonnement après avoir bu l’eau radioactive.

A Nagasaki on peut aussi visiter l’institut de l’université de la médecine tropicale. Les tropiques, régions les plus écologiquement diverses au monde, présentent une complexité permanente des maladies tropicales et d’autres problèmes de santé. Compte tenu des progrès remarquables dans le domaine de l’échange international au cours de ces dernières années, il est impératif que ces problèmes soient réglés dans une perspective à vaincre les maladies tropicales, les maladies infectieuses en particulier ainsi que divers problèmes de santé liés à ces maladies, en collaboration avec des institutions concernées.

L’un des acteurs clés de cette lutte est l’Institut de recherche médicale du Kenya (KEMRI), créé avec l’assistance technique de la JICA (Agence japonaise de coopération internationale). Par ailleurs, l’Université de Nagasaki a établi son siège africain dans les locaux du KEMRI, en 2005. Depuis l’exercice 2011, elle y mène des recherches conjointes en tirant parti du partenariat pour la recherche scientifique et technologique pour le développement durable. Ces recherches visent à instaurer un système d’alerte précoce destiné à avertir le gouvernement kenyan de l’apparition de maladies, en utilisant des kits de diagnostic sur le terrain pour recueillir au plus tôt les données nécessaires. Aujourd’hui, les agents de santé qui travaillent dans des régions reculées ont des téléphones portables et d’autres moyens à leur disposition pour transmettre les informations à temps aux autorités et prévenir la propagation des maladies. Par la suite, l’Université de Nagasaki et le KEMRI espèrent pouvoir partager cette technologie et ce système avec les pays voisins pour créer un réseau international de confinement précoce.

Florence Bayala
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