L’Etat ivoirien sera intraitable sur la question. Aucun camion en surcharge ne circulera sur le réseau routier ivoirien au risque de se faire décharger, a averti Patrick Achi, ministre des Infrastructures économiques. Cette disposition entre en vigueur à partir du mois d’août 2016. C’est l’une des mesures prises par le gouvernement ivoirien pour prolonger la longévité de son réseau routier. Car, a-t-il confié «pratiquement 85% du réseau routier ivoirien a dépassé sa durée de vie ». Poursuivant, il a relevé que des camions en surcharge en provenance d’autres pays de la région contribuent à accentuer l’état de dégradation de la voirie déjà éprouvée par le poids de l’âge. « On a adopté une règle commune et tous les pays sont tombés d’accord. On a eu un an de test pour pouvoir mesurer les taux de charge et facturer ceux qui avaient de la surcharge. Et le chef de l’Etat a décidé lors de la réunion du Conseil exécutif, il y a deux semaines, à partir du mois prochain c’est terminé, le Dg du FER (Fonds d’entretien routier) est là : aucun camion ne circulera en surcharge sur le réseau routier ivoirien », a annoncé Patrick Achi. «Ce n’est pas un problème de les taxer, on les déleste », a-t-il précisé.
En dehors de la surcharge, il y a d’autres facteurs qui affectent la durée de vie du bitume, selon l’orateur. Ce sont notamment le sous-investissement de l’Etat ivoirien dans le secteur routier, les problèmes d’assainissement et autre drainage des eaux de ruissèlement, la mauvaise canalisation parce que « l’eau est le pire ennemi de la route ». Cette situation a des répercussions sur le plan économique provoquant, pour exemples, un manque à gagner dans le secteur industriel et touristique à hauteur de 500 milliards FCFA par an et 1500 milliards par an pour l’agriculture. Mais il n’y a pas de quoi s’alarmer, à en croire le ministre, du fait que l’Etat ivoirien investi 190 milliards F par an pour entretenir ses routes. Et des investissements sont prévus pour donner à la Côte d’Ivoire un réseau routier des plus adéquats.
Le ministre des Infrastructures économiques s’est prononcé, ce vendredi 15 juillet 2016, devant les députés, au palais de l’Assemblée nationale au Plateau, pour répondre à la question orale avec débat relative à l’état de dégradation avancée du réseau routier national (interurbain et urbain), introduite par l’honorable Sangaré Yacouba, député de Koumassi commune. La séance était présidée par Sako Sarah Fadiga, première vice-présidente de l’Assemblée Nationale.
Danielle Tagro
En dehors de la surcharge, il y a d’autres facteurs qui affectent la durée de vie du bitume, selon l’orateur. Ce sont notamment le sous-investissement de l’Etat ivoirien dans le secteur routier, les problèmes d’assainissement et autre drainage des eaux de ruissèlement, la mauvaise canalisation parce que « l’eau est le pire ennemi de la route ». Cette situation a des répercussions sur le plan économique provoquant, pour exemples, un manque à gagner dans le secteur industriel et touristique à hauteur de 500 milliards FCFA par an et 1500 milliards par an pour l’agriculture. Mais il n’y a pas de quoi s’alarmer, à en croire le ministre, du fait que l’Etat ivoirien investi 190 milliards F par an pour entretenir ses routes. Et des investissements sont prévus pour donner à la Côte d’Ivoire un réseau routier des plus adéquats.
Le ministre des Infrastructures économiques s’est prononcé, ce vendredi 15 juillet 2016, devant les députés, au palais de l’Assemblée nationale au Plateau, pour répondre à la question orale avec débat relative à l’état de dégradation avancée du réseau routier national (interurbain et urbain), introduite par l’honorable Sangaré Yacouba, député de Koumassi commune. La séance était présidée par Sako Sarah Fadiga, première vice-présidente de l’Assemblée Nationale.
Danielle Tagro