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Politique Publié le dimanche 17 juillet 2016 | Alerte Info

Côte d’Ivoire : ces pro-Gbagbo, passés dans l’anonymat, cinq ans après la chute de l’ex-président

© Alerte Info Par DR
Gbamnan Djidan Jean Félicien, ancien maire de Yopougon
Ils ont compté pour certains parmi les piliers de l’appareil sécuritaire de Laurent Gbagbo, d’autres étaient simplement des soutiens politiques de l’ancien président ivoirien. Leur point commun est de s’être totalement mis en retrait de la scène publique depuis de la chute de l’ex-chef de l’Etat en avril 2011.

Le général de division Georges Guiai Bi Poin : ancien Commandant du défunt Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos), une unité mixte en charge de la lutte contre le grand banditisme, Georges Guiai Bi Poin, accusé de “crime économique’’, avait été interpellé en août 2011 dans la foulée de l’arrestation de Laurent Gbagbo. Il avait été remis en liberté provisoire cinq mois après, en décembre 2011. Depuis, «le Blanc» serait retourné, selon certaines sources, à son poste de l’inspection au ministère de la Défense. Une espèce de « garage » pour les officiers en fin de carrière.

Le Capitaine de Vaisseau-major Boniface Konan: ancien patron de la célèbre unité FUMACO (Fusiliers marins commando), Boniface Konan était également le Commandant du théâtre des opérations des Forces de défense et de sécurité (FDS), loyales à Laurent Gbagbo, pendant la crise post-électorale de 2010. A la chute de l’ex-président, il avait pris le chemin de l’exil vers le Ghana d’où il est revenu quatre mois après seulement. Jusqu’à une période assez récente, il était également en poste à l’inspection au ministère de la Défense.

Thierry Légré : ancien membre de “la galaxie patriotique’’, Thierry Légré, annoncé tantôt en Europe, tantôt à Accra, au Ghana, n’a plus donné signe de vie depuis avril 2011.

Gbamnan Djidan Jean Félicien : l’ancien maire de Yopougon (Abidjan) a été l’un des premiers cadres du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti présidentiel), a revenir d’exil dans la foulée de l’arrestation de M. Gbagbo en 2011. “Je n’ai plus aucune activité politique. Les conditions dans lesquelles la politique est faite en Côte d’Ivoire ne méritent pas qu’on s’y intéresse. J’ai donc pris du recul (…) Je ne me considère pas comme un homme politique, j’ai été un homme de développement. Et, le développement, c’est ce que je peux faire le mieux par rapport à la politique’’, déclarait-il en septembre 2012 dans une interview à un quotidien proche de l’actuel pouvoir. Il a récemment séjourné aux Etats-Unis chez l’un de ses proches.

Brou Amessan Pierre : l’ancien Directeur général de la Radio diffusion télévision ivoirienne (RTI) est revenu d’exil en janvier 2015. Depuis son retour du Ghana, l’ancien journaliste a disparu des écrans radars et a choisi de vivre loin des feux des projecteurs.

Jean Yves Dibopieu : comme de nombreux autres partisans de Laurent Gbagbo, l’ancien secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) s’était exilé d’abord au Togo puis au Ghana avant d’y être arrêté par la police ivoirienne et extradé à Abidjan en février 2013. Il est libéré un an plus tard (mai 2014) après des mois de détention à la Direction de la surveillance du territoire (DST) et au camp pénal de Bouaké. Dans une déclaration de presse en mai 2015, il avait expliqué s’être imposé ce silence pour observer “un temps d’intense réflexion, d’observation et d’interrogation’’. Depuis, il se fait très discret en se retranchant chez lui dans le quartier Faya, sur la route de Bingerville.

Tchimou Raymond : l`ex-procureur de la République près le Tribunal d`Abidjan-Plateau, était en France auprès de sa progéniture quand les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) ont pris le contrôle d’Abidjan. Sa dernière interview à un média en Côte d’Ivoire remonte à mai 2011. A la question du journaliste du quotidien indépendant L’Inter de savoir s’il fallait le considéré comme étant en exil. Le procureur avait affirmé : “Je me considère plutôt comme un père en visite temporaire chez ses enfants, dans l’attente d’une nouvelle affectation ou nomination’’.

Angèle Gnonsoa: Elle avait choisi de soutenir Laurent Gbagbo au second tour de la présidentielle de 2010, s’opposant de ce fait à la décision de sa propre formation politique, le Parti ivoirien des Travailleurs (PIT), d’adouber Alassane Ouattara au cours de ce scrutin. Elle est nommée ministre de l’Enseignement technique dans le gouvernement formé par Laurent Gbagbo après l’annonce de sa victoire par le conseil constitutionnel. Depuis sa chute, elle a cessé de paraitre dans les cérémonies publiques jusqu’au mardi dernier au Ghana où elle a assisté au lancement dans ce pays de la pétition internationale pour la libération de M. Gbagbo.

Serge Alain KOFFI
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