Bouaké (Côte d'Ivoire) - Dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de protection sociale (SNPS) initiée par le gouvernement ivoirien dans son plan d’actions 2014-2015, le ministre d’Etat, ministre de l’emploi et de la protection sociale, Moussa Dosso a présidé, jeudi, à Bouaké (Centre-Nord), l’ouverture de l’atelier de sélection des villages bénéficiaires de la phase pilote du Projet des filets sociaux productifs (PFSP).
Cet atelier de deux jours (jeudi au vendredi) a pour objectif de sélectionner les villages bénéficiaires au titre de la phase pilote du PFSP qui vise 5000 ménages, repartis dans les régions de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), du Kabadougou (Odienné, extrême Nord-Ouest) et du Tonkpi (Man, Ouest), qui enregistrent les taux les plus élevés de pauvreté en Côte d’Ivoire, selon l’Enquête sur le niveau de vie des ménages (ENV 2008) publié par l’Institut national de la statistique (INS).
Ce projet, financé à hauteur de 25 milliards de francs CFA comprend trois composante qui visent entre autres, la mise en place d’un programme des transferts monétaires aux ménages les plus pauvres en zones rurales, dans les régions ciblées et des mesures d’accompagnement pour les sensibiliser aux bienfaits de l’investissement dans leurs capacités (humaine, financière et physique).
La mise en place des fondements d’un système national de filets sociaux ainsi que la gestion et le suivi-évaluation du projet font partis des trois composantes du PSFP.
Ce projet couvre la période 2015-2020 et cible à termes 35000 ménages qui bénéficieront d’une allocation trimestrielle de 36 000 FCFA en deux phases.
S’exprimant devant la centaine de participants (59 sous-préfets, 30 autorités traditionnelles et coutumières…etc.) représentant les 1365 villages concernés par cette première opération de sélection, le ministre de l’emploi et de la protection sociale, Moussa Dosso s’est réjoui de ‘’cette belle initiative qui s’inscrit dans le cadre de la recherche de réponses concrètes pour faire reculer la pauvreté partout où elle se trouve’’ en Côte d’Ivoire.
Selon lui, ‘’même si notre pays dispose de richesses agricoles, on ne peut oublier tous ceux qui, dans nos villages, dans nos campements, vivent encore au-dessous du seuil de pauvreté et manquent bien souvent du strict minimum’’.
C’est pourquoi, a ajouté M. Dosso ‘’je suis venu ici ce matin, pour vous confirmer qu’avec ce financement conjoint de l’Etat de Côte d’Ivoire et de la Banque Mondiale, nous avons décidé de mettre en œuvre un projet de transferts monétaires’’.
‘’Comme tout projet d’envergure, on a besoin en effet, d’éprouver le dispositif et de tirer des leçons avant la mise à l’échelle’’ nationale de cet important projet, a-t-il conclu, invitant dans la foulée les premiers bénéficiaires à être des ‘’modèles’’.
CK/ls
Cet atelier de deux jours (jeudi au vendredi) a pour objectif de sélectionner les villages bénéficiaires au titre de la phase pilote du PFSP qui vise 5000 ménages, repartis dans les régions de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), du Kabadougou (Odienné, extrême Nord-Ouest) et du Tonkpi (Man, Ouest), qui enregistrent les taux les plus élevés de pauvreté en Côte d’Ivoire, selon l’Enquête sur le niveau de vie des ménages (ENV 2008) publié par l’Institut national de la statistique (INS).
Ce projet, financé à hauteur de 25 milliards de francs CFA comprend trois composante qui visent entre autres, la mise en place d’un programme des transferts monétaires aux ménages les plus pauvres en zones rurales, dans les régions ciblées et des mesures d’accompagnement pour les sensibiliser aux bienfaits de l’investissement dans leurs capacités (humaine, financière et physique).
La mise en place des fondements d’un système national de filets sociaux ainsi que la gestion et le suivi-évaluation du projet font partis des trois composantes du PSFP.
Ce projet couvre la période 2015-2020 et cible à termes 35000 ménages qui bénéficieront d’une allocation trimestrielle de 36 000 FCFA en deux phases.
S’exprimant devant la centaine de participants (59 sous-préfets, 30 autorités traditionnelles et coutumières…etc.) représentant les 1365 villages concernés par cette première opération de sélection, le ministre de l’emploi et de la protection sociale, Moussa Dosso s’est réjoui de ‘’cette belle initiative qui s’inscrit dans le cadre de la recherche de réponses concrètes pour faire reculer la pauvreté partout où elle se trouve’’ en Côte d’Ivoire.
Selon lui, ‘’même si notre pays dispose de richesses agricoles, on ne peut oublier tous ceux qui, dans nos villages, dans nos campements, vivent encore au-dessous du seuil de pauvreté et manquent bien souvent du strict minimum’’.
C’est pourquoi, a ajouté M. Dosso ‘’je suis venu ici ce matin, pour vous confirmer qu’avec ce financement conjoint de l’Etat de Côte d’Ivoire et de la Banque Mondiale, nous avons décidé de mettre en œuvre un projet de transferts monétaires’’.
‘’Comme tout projet d’envergure, on a besoin en effet, d’éprouver le dispositif et de tirer des leçons avant la mise à l’échelle’’ nationale de cet important projet, a-t-il conclu, invitant dans la foulée les premiers bénéficiaires à être des ‘’modèles’’.
CK/ls
